đš Plus belle la vie : qui est le ravisseur dâOphĂ©lie et Apolline ? On a enfin la rĂ©ponse !
đš Plus belle la vie : qui est le ravisseur dâOphĂ©lie et Apolline ? On a enfin la rĂ©ponse !
Lâheure de vĂ©ritĂ© approche dans Plus belle la vie, et les habitants du Mistral nâont jamais Ă©tĂ© aussi sous tension. Depuis plusieurs jours, la disparition dâOphĂ©lie et dâApolline plonge tout le quartier dans lâangoisse. Les recherches piĂ©tinent, les hypothĂšses se multiplient, et les nerfs de chacun sont mis Ă rude Ă©preuve. Mais dans les Ă©pisodes Ă venir, la vĂ©ritĂ© Ă©clate enfin â une vĂ©ritĂ© terrifiante, inattendue, et bien plus personnelle que quiconque ne pouvait lâimaginer.
Tout commence au petit matin. Le commissariat est en Ă©bullition : Boher reçoit un appel anonyme signalant un mouvement suspect dans une zone industrielle abandonnĂ©e, Ă la pĂ©riphĂ©rie de Marseille. La localisation correspond Ă lâendroit oĂč le portable dâApolline avait Ă©mis son dernier signal avant de sâĂ©teindre. Sans perdre une seconde, Patrick Nebout et Ariane se rendent sur place. Lâambiance est glaçante : entre les murs dĂ©crĂ©pis, des traces de lutte et quelques effets personnels confirment leurs pires craintes. Quelquâun les a bien retenues ici. Mais qui ? Et pourquoi ?
Pendant ce temps, au Mistral, la tension est Ă son comble. Les proches dâOphĂ©lie et dâApolline vivent lâattente dans la peur et lâincomprĂ©hension. Thomas tente de garder espoir, tandis que LĂ©a multiplie les appels aux contacts de lâhĂŽpital, persuadĂ©e que cette affaire cache quelque chose de plus grand. La communautĂ© tout entiĂšre se mobilise, entre affiches, appels Ă tĂ©moins et messages diffusĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux. Mais derriĂšre cette solidaritĂ© apparente, certains commencent Ă douter.
Un premier rebondissement secoue les esprits : des images de vidĂ©osurveillance rĂ©vĂšlent quâOphĂ©lie et Apolline nâont pas Ă©tĂ© enlevĂ©es en mĂȘme temps. Lâune dâelles, Apolline, aurait Ă©tĂ© attirĂ©e Ă lâextĂ©rieur par quelquâun quâelle connaissait. Un visage flou apparaĂźt sur les enregistrements, mais la silhouette, la dĂ©marche, rappellent Ă©trangement quelquâun du Mistral. Patrick dĂ©cide de garder lâinformation secrĂšte, craignant de dĂ©clencher une panique gĂ©nĂ©rale.
Quelques heures plus tard, un nouvel indice tombe : un vĂ©hicule abandonnĂ© est retrouvĂ© non loin de lâEstaque, avec Ă lâintĂ©rieur des affaires appartenant Ă OphĂ©lie. Les analyses rĂ©vĂšlent des empreintes partielles⊠appartenant Ă un certain Hugo Soubiran. Le nom rĂ©sonne comme un coup de tonnerre. Hugo, ancien Ă©ducateur spĂ©cialisĂ©, avait dĂ©jĂ croisĂ© la route dâOphĂ©lie quelques annĂ©es plus tĂŽt. Ă lâĂ©poque, il avait Ă©tĂ© Ă©cartĂ© du foyer oĂč il travaillait aprĂšs un comportement jugĂ© trop obsessionnel envers certaines jeunes femmes.
Rapidement, lâenquĂȘte prend une tournure plus sombre. Boher et Ariane se rendent chez lui, mais lâappartement est vide. Tout semble avoir Ă©tĂ© prĂ©parĂ© Ă la hĂąte : meubles dĂ©placĂ©s, documents brĂ»lĂ©s, ordinateur effacĂ©. Seul un carnet retrouvĂ© sous le lit retient lâattention des enquĂȘteurs. Les pages contiennent des notes inquiĂ©tantes â des phrases dĂ©cousues Ă©voquant « la puretĂ© », « la lumiĂšre quâil faut prĂ©server » et surtout, les prĂ©noms dâOphĂ©lie et dâApolline, Ă©crits Ă plusieurs reprises.
Câest dĂ©sormais une course contre la montre. Hugo est en cavale, et tout indique quâil nâagit pas seul. Les indices mĂšnent vers une ancienne ferme isolĂ©e, en bordure de la colline Saint-Cyr. LĂ -bas, les enquĂȘteurs dĂ©couvrent une piĂšce dissimulĂ©e sous le plancher, une sorte de bunker bricolĂ©, transformĂ© en cellule de fortune. Des vĂȘtements fĂ©minins y sont entassĂ©s, ainsi que des provisions pour plusieurs jours. La confirmation tombe : OphĂ©lie et Apolline ont bien Ă©tĂ© retenues ici. Mais oĂč sont-elles maintenant ?
Au commissariat, lâambiance devient irrespirable. Boher ne supporte plus lâidĂ©e que les deux jeunes femmes puissent ĂȘtre en danger de mort. De son cĂŽtĂ©, Patrick, fidĂšle Ă lui-mĂȘme, garde la tĂȘte froide. Il dĂ©cide de tendre un piĂšge Ă Hugo. GrĂące Ă lâanalyse des camĂ©ras de la ville, la police dĂ©couvre quâil sâest rĂ©cemment rendu dans une boutique dâĂ©lectronique, sans doute pour acheter du matĂ©riel. Ariane et Nordine le localisent et se lancent Ă sa poursuite.
La scĂšne est haletante. Hugo tente de sâenfuir Ă moto, mais une course poursuite sâengage dans les rues de Marseille. AprĂšs plusieurs minutes de tension pure, il finit par perdre le contrĂŽle de son vĂ©hicule et sâĂ©crase contre une barriĂšre. BlessĂ©, il est interpellĂ© et conduit au commissariat. Mais malgrĂ© la gravitĂ© de la situation, il garde un calme dĂ©rangeant. « Vous ne comprendrez jamais », rĂ©pĂšte-t-il Ă Patrick avec un sourire glaçant.
Sous la pression, il finit par avouer. Oui, il a enlevĂ© OphĂ©lie et Apolline. Mais il nâest pas seul. DerriĂšre lui se cache un commanditaire : un homme plus ĂągĂ©, charismatique, qui aurait convaincu Hugo quâil âsauveraitâ les deux jeunes femmes dâun mal imaginaire. Le nom de cet homme laisse tout le monde sans voix : il sâagit de FrĂ©dĂ©ric Beaumont, un notable marseillais, philanthrope et ancien donateur du foyer oĂč travaillait Hugo. DerriĂšre sa façade respectable, Beaumont menait une double vie, orchestrant des enlĂšvements pour « purifier les Ăąmes perdues ».
Pendant ce temps, sur le terrain, les Ă©quipes localisent enfin la planque principale de Beaumont, dans une villa isolĂ©e du cĂŽtĂ© de Cassis. Lâintervention est filmĂ©e avec une intensitĂ© rare. Les policiers pĂ©nĂštrent dans la maison, torches Ă la main, fouillant chaque recoin. Et dans une piĂšce fermĂ©e par une lourde porte mĂ©tallique, ils dĂ©couvrent OphĂ©lie et Apolline, Ă©puisĂ©es mais vivantes. Les retrouvailles sont bouleversantes : les deux jeunes femmes, en larmes, sâeffondrent dans les bras des sauveteurs.
Lâarrestation de Beaumont fait grand bruit. Lâhomme, loin de nier, se prĂ©sente comme un âprotecteurâ autoproclamĂ©, persuadĂ© dâavoir agi pour le bien. Son discours dĂ©lirant glace le sang. « Elles Ă©taient en danger, je les ai sauvĂ©es de ce monde », dĂ©clare-t-il devant les camĂ©ras. Patrick et Boher, rĂ©voltĂ©s, peinent Ă contenir leur colĂšre.
Dans les jours qui suivent, le Mistral panse ses plaies. OphĂ©lie et Apolline, encore traumatisĂ©es, commencent une longue reconstruction. Leurs proches se relaient Ă leurs cĂŽtĂ©s, tandis que la presse sâempare de lâaffaire. LĂ©a et Thomas organisent une soirĂ©e de soutien pour cĂ©lĂ©brer leur retour, mais le cĆur nây est pas. Chacun sait que rien ne sera plus comme avant.

La derniĂšre sĂ©quence de la semaine montre OphĂ©lie, seule sur la plage, regardant la mer. Elle murmure : « Je veux que ça sâarrĂȘte. » Puis un plan sur Apolline, dans son lit, incapable de dormir, revivant le cauchemar. La camĂ©ra sâattarde sur leurs visages, mĂȘlant soulagement et douleur. Car mĂȘme si le ravisseur a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©, les cicatrices, elles, resteront.
Avec cette intrigue haletante, Plus belle la vie livre lâun de ses arcs les plus sombres et psychologiques de lâannĂ©e. Les scĂ©naristes prouvent encore une fois leur capacitĂ© Ă mĂȘler Ă©motion, suspense et dĂ©nonciation sociale, explorant les dĂ©rives de lâobsession et du pouvoir. Le ravisseur dâOphĂ©lie et dâApolline nâest plus un mystĂšre â mais les blessures quâil laisse derriĂšre lui promettent dâalimenter les prochains Ă©pisodes. Et au Mistral, la peur nâa pas encore dit son dernier mot.