ITC 1320 – [SPOILER] – Pénélope désespérée quitte l’institut : elle décide de fuir Ninon
🔥 ITC 1320 – L’ultime rupture : Pénélope s’effondre et abandonne tout pour protéger Ninon
L’épisode 1320 s’ouvre dans une tension glaciale : Pénélope erre dans les couloirs de l’Institut au petit matin, vidée, les mains tremblantes, comme si chaque pas était une bataille. Depuis plusieurs jours, elle lutte contre l’évidence : Ninon glisse entre ses doigts, la rejette, et semble même se reconstruire ailleurs, sans elle. Ce rejet subi comme un coup de poignard la ramène à ses vieux démons. L’épisode va devenir celui où Pénélope franchit une limite qu’elle s’était jurée de ne plus jamais dépasser.
Dans la cuisine d’application, les élèves s’activent, mais l’ambiance se fige quand Pénélope arrive, le regard absent. Son attitude inquiète immédiatement ses camarades : elle accumule les maladresses, confond les ingrédients, brûle une préparation simple. Quand le chef responsable la recadre, elle ressent comme une humiliation de plus. Les murmures qui s’élèvent autour d’elle la déstabilisent davantage. La jeune femme tente de garder contenance, mais intérieurement, un mur se fissure.
Un peu plus tard, un échange inattendu avec Anaïs met le feu aux poudres. Cette dernière, inquiète pour Ninon, tente maladroitement de comprendre ce qui se passe dans l’esprit de Pénélope. Elle lui rappelle leurs engagements, leurs responsabilités, la nécessité de ne pas abandonner. Mais dans l’état où elle se trouve, Pénélope entend tout de travers. Elle y voit une accusation dissimulée, une mise en cause de sa légitimité en tant que mère, une pression supplémentaire. Les mots d’Anaïs la heurtent profondément, et elle préfère couper court plutôt que d’avouer son désarroi.

C’est lorsque Pénélope surprend une conversation entre deux élèves évoquant les difficultés d’intégration de Ninon qu’elle craque complètement. Elle interprète leurs commentaires innocents comme une critique directe envers sa fille… et envers elle. Dans la foulée, elle s’emporte, exige qu’on arrête de parler de Ninon, et quitte la pièce brutalement sous les regards médusés.
À partir de cet instant, elle n’est plus la même. Sa panique se transforme en une certitude irrationnelle : rester ici mettrait sa fille en danger. Elle se persuade que s’éloigner de l’Institut est le seul moyen de préserver Ninon – même si Ninon ne veut plus d’elle à ses côtés. Ce sentiment déchirant prend racine dans sa peur la plus primale : celle de reproduire les erreurs de son propre passé, d’être une mère destructrice plutôt qu’un refuge.
Pénélope retourne ensuite dans sa chambre, fouille frénétiquement dans ses affaires et commence à tout mettre dans un sac. Une fuite. Un départ sans se retourner. Ses gestes sont rapides, désordonnés. Elle respire difficilement, comme prise dans une spirale dont elle ne parvient plus à sortir. Chaque objet qu’elle range résonne comme une décision irrévocable.
Au même moment, Gaëtan tombe sur Ninon, totalement bouleversée. La jeune fille a appris un peu plus tôt que sa mère avait failli quitter l’Institut déjà, quelques semaines auparavant, et cette fois elle pressent que quelque chose de grave se prépare. Gaëtan tente de la rassurer, mais il voit bien que Ninon n’y croit pas. Son inquiétude est sincère, et elle se met à chercher Pénélope dans tout l’établissement.
Pendant ce temps, Pénélope se dirige vers la sortie principale. Les yeux rouges, elle avance d’un pas décidé. Elle évite tous les regards, ne laisse personne l’approcher. Lorsqu’elle traverse le hall, quelques élèves la saluent, mais elle ne répond même pas. Elle ne voit plus rien : pas les murs, pas les silhouettes autour d’elle. Son esprit est fixé sur une seule idée : s’évanouir dans la nature avant que tout ne dégénère.
C’est en arrivant devant les grilles de l’Institut qu’Anaïs la rattrape enfin. Essoufflée, elle tente de lui parler, de la convaincre de renoncer à cette fuite. S’ensuit une confrontation intense, déchirante. Pénélope finit par exploser : elle avoue qu’elle ne se sent plus capable d’être mère, qu’elle pense détruire la vie de Ninon au lieu de la réparer. Elle confesse aussi ce qu’elle n’avait jamais osé dire jusque-là : l’Institut la renvoie à sa propre enfance, à son abandon, à une douleur qui ne s’est jamais refermée.
Anaïs tente de la raisonner, lui rappelle que Ninon a besoin d’elle même si elle ne le montre pas, que la fuir ne fera qu’aggraver leur fracture. Mais Pénélope, dans un état émotionnel incontrôlable, reste sourde. Elle répète que Ninon sera mieux sans elle, qu’Anaïs sera plus apte à la protéger, à l’accompagner. C’est la première fois qu’elle prononce cela à voix haute – et ça la détruit encore un peu plus.
Quand Ninon arrive enfin, l’affrontement mère-fille est terrible. La jeune fille demande des explications, supplie sa mère de ne pas partir comme ça. Mais Pénélope, terrifiée à l’idée de blesser davantage sa fille en restant, ne parvient pas à entendre ses mots. Elle se persuade même que Ninon ne veut que préserver les apparences. L’incompréhension entre elles atteint son paroxysme : deux douleurs différentes qui se heurtent sans jamais se rejoindre.
Finalement, dans un dernier geste désespéré, Pénélope s’écarte, s’excuse à peine, et franchit les grilles de l’Institut. Ninon s’effondre, en larmes, incapable de courir derrière elle. Anaïs la retient, comprenant que la scène aurait pu tourner encore plus mal. Au loin, la silhouette de Pénélope s’éloigne, seule, comme effacée par le vent.
L’épisode se clôt sur Gaëtan, qui retrouve Anaïs et Ninon, dévastées. Il comprend immédiatement que quelque chose vient de basculer. Le départ de Pénélope n’est pas une simple décision impulsive : c’est une rupture totale, un acte de renoncement qui pourrait avoir des conséquences irréversibles.