“08:17:10 C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons la disparition d’un acteur de « Ici tout commence » – ” Adieu à une étoile
Ici tout commence — Le dernier service : l’émotion d’une disparition qui bouleverse tout l’Institut
Dans Ici tout commence, le temps semble s’arrêter lorsque la nouvelle tombe. Une disparition frappe de plein fouet l’Institut et ceux qui y vivent, y travaillent, y aiment. Rien n’y préparait vraiment. L’annonce, d’abord murmurée, devient rapidement incontournable : une figure chère n’est plus. Le choc est immense, l’incrédulité totale. En quelques minutes, le quotidien ordonné de l’école vole en éclats, remplacé par un silence lourd, presque irréel.
Au cœur de cette onde de choc, les personnages réagissent chacun à leur manière. Certains restent figés, incapables de comprendre. D’autres s’accrochent aux gestes routiniers pour ne pas s’effondrer. Les couloirs, habituellement animés par l’effervescence des cours et des services, se transforment en lieux de recueillement improvisés. Les regards se croisent sans oser se fixer, comme si accepter la réalité revenait à rendre la perte définitive.
La disparition ravive des souvenirs puissants. Des scènes du passé, des moments partagés, des mots laissés en suspens refont surface avec une brutalité inattendue. Chacun se souvient d’un conseil donné, d’un regard encourageant, d’une exigence parfois dure mais toujours juste. Derrière la rigueur et la passion, il y avait une présence rassurante, un pilier. Et ce pilier s’est effondré.

L’Institut doit pourtant continuer à fonctionner. Les cuisines rouvrent, les cours reprennent, mais rien n’est plus pareil. La concentration vacille, les erreurs se multiplient. Les élèves, d’ordinaire habités par l’ambition et la compétition, sont rattrapés par une émotion brute. La disparition ne concerne pas seulement une personne : elle questionne le sens de leur vocation, la fragilité des parcours, la fugacité des succès.
Dans l’intimité, les proches du disparu traversent une tempête intérieure. Il y a la colère, parfois, face à une injustice incompréhensible. Il y a aussi la culpabilité, sourde, pour les mots non dits ou les conflits jamais apaisés. Certains se reprochent de ne pas avoir vu les signaux, quand bien même il n’y en avait peut-être aucun. Le chagrin prend mille visages, et aucun n’est plus facile à porter qu’un autre.
Un hommage s’organise, presque naturellement. Pas un événement grandiloquent, mais un moment sincère, à l’image de celle ou celui qui n’est plus. Les cuisines deviennent des espaces de mémoire : un plat symbolique, un geste précis, une assiette dressée avec une attention particulière. La cuisine, langage universel de l’Institut, devient le lieu où la peine se transforme en reconnaissance.
Cet hommage agit comme un révélateur. Les tensions enfouies refont surface, opposant ceux qui veulent avancer vite pour ne pas sombrer à ceux qui ont besoin de s’arrêter, de pleurer, de dire adieu. Des désaccords éclatent, des mots dépassent les pensées. Mais au cœur de ces frictions, une vérité s’impose : l’amour et le respect partagés pour la personne disparue dépassent les divergences.
Un personnage, plus affecté que les autres, vacille dangereusement. Cette perte réactive une blessure plus ancienne, jamais totalement cicatrisée. Le risque de l’effondrement est réel. L’Institut devient alors le théâtre d’une double urgence : honorer la mémoire de l’absent et éviter qu’un autre ne se perde en chemin. La solidarité se met en place, parfois maladroitement, mais avec une sincérité touchante.
Peu à peu, les témoignages affluent. Des anecdotes, des souvenirs inattendus, des traces laissées discrètement dans la vie de chacun. On découvre à quel point l’influence du disparu était profonde, souvent silencieuse. Il ou elle avait changé des trajectoires, ouvert des portes, redonné confiance à ceux qui doutaient. Cette prise de conscience rend la perte encore plus douloureuse… mais aussi plus lumineuse.
L’épisode explore alors une question essentielle : comment continuer quand une étoile s’éteint ? La réponse ne vient pas tout de suite. Elle se construit dans les gestes quotidiens, dans la transmission, dans le refus de laisser l’absence effacer ce qui a été donné. La mémoire devient un moteur, non un poids. Ce qui a été appris, partagé, aimé ne disparaît pas.
La dernière scène est d’une sobriété bouleversante. Un lieu familier, désormais marqué par l’absence. Un silence respectueux, puis un geste simple qui dit tout : l’Institut continue, mais il n’oubliera jamais. Les regards se lèvent, les mains se remettent au travail. La douleur est toujours là, mais elle s’accompagne d’une promesse tacite : faire vivre l’héritage laissé.
Dans Ici tout commence, cette disparition marque un tournant. Elle rappelle la fragilité des destins et la force des liens tissés dans l’exigence et la passion. L’étoile s’est éteinte, mais sa lumière éclaire encore chaque assiette dressée, chaque leçon transmise, chaque rêve poursuivi. Et à l’Institut, plus que jamais, tout commence… avec la mémoire.