ITC – Spoiler : Ninon craque, Pénélope découvre tout, Anaïs frappe fort : la sanction qui bouleverse l’Institut

 


🎬 ITC – Spoiler : Ninon craque, Pénélope découvre tout, Anaïs frappe fort : la sanction qui bouleverse l’Institut

Dans cette version filmique de l’intrigue explosive d’Ici Tout Commence, le récit s’ouvre sur une atmosphère tendue, presque électrique, où chacun à l’Institut sent qu’un basculement approche. Ninon, longtemps restée dans l’ombre, est sur le point de perdre pied. Depuis des jours, elle tente de masquer une série d’erreurs qui pourraient ruiner sa place à l’école, mais le poids de son propre mensonge commence à fissurer son calme apparent. Ce matin-là, son regard fuyant, ses gestes trop brusques et sa manière de sursauter au moindre bruit trahissent quelque chose qu’elle n’arrive plus à cacher.

Pendant ce temps, Pénélope, d’ordinaire assez intuitive, ressent qu’il y a une anomalie dans le comportement de Ninon. Un détail l’a frappée la veille : un cahier de recettes déplacé, des ustensiles qui ne correspondaient pas au poste de la veille, et surtout cette fameuse préparation que Ninon avait « miraculeusement » réussie alors que tout prouvait qu’elle n’avait pas eu le temps nécessaire pour la réaliser. Pénélope ne veut pas accuser sans preuve, mais l’accumulation d’indices commence à ressembler dangereusement à un puzzle qui s’assemble tout seul.

La situation prend une tournure encore plus dramatique lorsque l’annonce tombe : Anaïs, exigeante comme toujours, convoque l’ensemble du groupe pour un contrôle imprévu. Ce qui n’était qu’une rumeur de couloir devient un compte à rebours fatal pour Ninon. La jeune femme le sait : si Anaïs met la main sur la moindre incohérence, elle risque non seulement un renvoi, mais aussi l’étiquette infamante de tricheuse. Et à l’Institut, ce genre de tâche ne disparaît jamais complètement.

Ninon tente alors de se ressaisir, répétant en boucle qu’elle pourra s’en sortir, mais son assurance fragile s’évapore lorsque Pénélope l’intercepte avant le cours. Le regard de Pénélope, ferme et déterminé, glace Ninon sur place. Pas d’agressivité, pas de cris : juste une certitude presque tranquille.
Pénélope lui demande de dire la vérité, de cesser le jeu avant que tout ne la dépasse. Cette frontalité désarme totalement Ninon, qui n’arrive plus à jouer la comédie. Son souffle s’accélère, ses mots se mélangent, et soudain, la digue cède : elle avoue.

Elle confesse qu’elle a truqué une épreuve, qu’elle a échangé une préparation défaillante contre une autre au moment où personne ne regardait. Elle reconnaît que son geste était mû par la peur de décevoir, d’être jugée incompétente, d’être laissée derrière par ses camarades plus rapides, plus créatifs, plus affirmés. Ce n’est pas un discours de justification : c’est un cri de détresse.

Pénélope, bien qu’affectée, sait quelle est sa responsabilité. Elle ne peut pas garder cette information pour elle. L’Institut ne pardonne pas les omissions, et si elle se tait, c’est sa propre intégrité qu’elle trahirait. Ninon, terrifiée, supplie, mais Pénélope ne fléchit pas. Elle promet toutefois de rester honnête, de raconter exactement ce qu’elle a vu et entendu, sans exagérer ni l’accabler.

L’heure du cours arrive, et l’annonce tombe comme un couperet. Anaïs appelle Ninon et Pénélope dans son bureau, sans préambule. L’atmosphère dans la pièce est glaciale, presque clinique. Pénélope raconte les faits, calmement. Ninon, en larmes, confirme tout. Aucun mensonge, aucune tentative de minimiser.

Anaïs écoute, impassible. C’est la version filmique d’une figure quasi-judiciaire, implacable mais juste, et son verdict tombe après un silence plus pesant que n’importe quel discours.

Elle reconnaît que Ninon a du potentiel, mais ses actes ont fragilisé l’intégrité de la formation. Alors, la sanction tombe : exclusion temporaire, interdiction d’accéder aux cuisines pendant deux semaines, retrait d’un projet qu’elle attendait depuis des mois. Une punition lourde, presque humiliante, mais qui laisse encore une chance de réparer.

La scène suivante montre Ninon seule dans le parc de l’Institut, assise sur un banc, le visage ravagé. Elle se repasse les événements en boucle, se demandant à quel moment elle a perdu le contrôle au point de tricher. Ce n’est plus la sanction qui la brise, mais la déception qu’elle voit dans les yeux de Pénélope.

Pénélope, elle, hésite avant de s’approcher. Elle aussi souffre de la situation, car malgré tout, elle apprécie profondément Ninon. Elle comprend que cette chute n’est que la conséquence d’une angoisse plus grande, d’un sentiment d’illégitimité très présent chez beaucoup d’élèves. Elle s’assied à côté d’elle, en silence d’abord. Puis elle lui dit qu’elle croit encore en elle, qu’elle peut rebondir, mais à une seule condition : accepter la chute pour mieux repartir.

Le film se termine sur un dernier plan symbolique : Ninon entrant dans la salle commune, un dossier à la main, décidée à repartir de zéro malgré les regards lourds de jugement. Une renaissance difficile, mais une renaissance tout de même.