Spoiler – Ulysse dépassé, Boher implacable : la chute programmée des Kepler commence
🎬 Spoiler – Ulysse dépassé, Boher implacable : la chute programmée des Kepler commence
Le film s’ouvre sur un Marseille étouffé par la tension. La presse locale s’agite, les couloirs du palais de justice bruissent de conversations alarmées et une atmosphère d’orage permanent plane au-dessus du quartier du Mistral. Le parquet financier, réputé pour sa férocité, a lancé une offensive spectaculaire contre la famille Kepler, et personne ne semble à l’abri.
Dès les premières images, Ulysse apparaît affaibli, presque méconnaissable. Lui qui d’ordinaire sait toujours comment réagir, comment anticiper, se retrouve cette fois paralysé. Il observe, impuissant, le tourbillon judiciaire qui engloutit tout ce que les Kepler ont construit. Ses mains tremblent légèrement lorsqu’il ouvre les dossiers qui s’amoncellent sur son bureau, et son regard se voile à mesure qu’il comprend que la situation dépasse tout ce qu’il avait imaginé.
Boher, lui, avance tel un mur. Dans cette version filmique, il devient le visage implacable de la loi. Froid. Déterminé. Étrangement silencieux, comme s’il savait déjà qu’il allait gagner. À chaque scène où il apparaît, l’atmosphère se fige. On le voit marcher dans les couloirs du commissariat, fixer des documents classifiés, croiser ses collègues d’un simple hochement de tête. Il ne perd pas de temps en paroles : ce sont les faits qui parlent pour lui.

Et les faits, justement, s’accumulent.
Le parquet financier affirme que les Kepler seraient impliqués dans un vaste système de fraude, de détournements, et même de partenariats occultes avec des entreprises-écrans. Ce qui n’était au départ qu’une rumeur isolée prend désormais la forme d’un dossier solide, presque inattaquable. Les preuves affluent, les témoins se succèdent, et chaque nouvelle pièce renforce la certitude des enquêteurs : les Kepler ont franchi la ligne rouge.
Ulysse, à mesure que le récit avance, perd pied. On le découvre dans une scène poignante, seul chez lui, plongé dans l’obscurité. Son téléphone vibre sans cesse : messages de sa famille, d’avocats, d’amis inquiets. Mais il ne répond plus. Il sait qu’il ne peut plus se contenter de gérer la situation en coulisses. Le scandale a éclaté. Et le pire, c’est qu’il ignore encore toute l’étendue des charges qui risquent de s’abattre sur eux.
Le film bascule dans un rythme plus haletant lorsque Boher convoque Ulysse pour un premier échange. Pas un interrogatoire officiel, mais une mise au point glaciale. Dans une salle nue, éclairée par une lumière crue, Boher le regarde en silence avant de lui glisser :
« Ce n’est que le début. Si tu sais quelque chose, c’est le moment. Après, il sera trop tard. »
Ulysse tente de maintenir son calme, mais il comprend qu’il est cerné. Boher possède quelque chose, une information clé qu’il ne dévoile pas encore. Un élément capable de faire basculer l’affaire.
Le spectateur ressent le malaise. Le film joue habilement sur un suspense constant, reposant non seulement sur la fraude, mais surtout sur la question fondamentale : les Kepler sont-ils vraiment coupables, ou sont-ils les cibles d’un piège parfaitement orchestré ?
Les scènes s’enchaînent :
— une perquisition à l’aube, brutale et méthodique, où les policiers retournent chaque tiroir,
— la stupeur d’un Kepler stupéfait par la confiscation de documents qu’il croyait inoffensifs,
— les cris étouffés d’un membre de la famille refusant d’admettre qu’ils ont été négligents,
— le désespoir d’Ulysse qui comprend que même s’ils sont innocents, le doute suffira à les détruire.
L’un des moments les plus marquants du film survient lorsque Ulysse découvre, par hasard, un échange cryptique entre deux partenaires financiers qu’il pensait fiables. Des mots codés, des allusions à des transferts douteux, une phrase qui frappe comme un coup de poignard :
« Si tout explose, on dira que c’est les Kepler. Ils sont déjà fragilisés. »
Ulysse comprend alors qu’ils ne sont peut-être pas coupables… mais qu’ils ont été choisis comme sacrifiés. Le parquet financier, pensant tenir un réseau puissant, pourrait en réalité n’être que l’outil d’une machination beaucoup plus subtile.
Ce renversement nourrit la seconde moitié du film. Ulysse tente de reprendre le contrôle, mais le système judiciaire avance trop vite. Il veut tout dire à Boher, tout expliquer, décrire le piège, les manipulations. Mais lorsqu’il retourne le voir, Boher lui lance une bombe :
« On a un témoin. Quelqu’un de votre entourage. »
La stupeur fige Ulysse.
Qui a parlé ? Pourquoi ? Est-ce une trahison ou un faux témoignage ?
Ulysse vacille, perdu, dévoré par une angoisse qu’il ne parvient plus à maîtriser.
Le climax du film arrive lorsqu’une convocation officielle est envoyée aux Kepler : le parquet veut les entendre un par un. La famille se réunit alors dans le salon, silencieuse, effondrée. Les regards se croisent sans se comprendre. Certains pleurent, d’autres gardent une colère froide. Ulysse, au centre, tente de rassembler tout le monde, mais son propre souffle est court.
Le spectateur sent que l’explosion est imminente.
Et c’est finalement Boher qui porte le coup final. Dans la dernière scène, il se présente à Ulysse avec un nouveau dossier sous le bras. Son regard est lourd, presque compatissant.
« On a retrouvé quelque chose. Et tu dois te préparer au pire. »
Le film s’interrompt là. Un cliffhanger glaçant. Une mise en garde. L’annonce que le pire n’est pas encore arrivé.
Le monde des Kepler est sur le point de s’effondrer… et Ulysse ne peut rien y faire.