“J’aime défendre des causes” : les confidences de Fabrice Deville, comédien dans “Un si grand soleil”
Un si grand soleil – Fabrice Deville se livre sans filtre : combats personnels, coulisses du tournage et vérités engagées
Dans Un si grand soleil, les téléspectateurs découvrent chaque soir des personnages confrontés à des dilemmes moraux, des injustices et des choix de vie parfois irréversibles. Derrière l’un de ces visages familiers se cache Fabrice Deville, comédien discret mais profondément investi, dont les confidences résonnent comme un véritable spoiler émotionnel sur l’avenir de son personnage et, plus largement, sur l’ADN même de la série. Loin de se contenter d’un simple rôle, l’acteur assume une vision engagée de son métier, où la fiction devient un miroir tendu à la société.
Fabrice Deville ne s’en cache pas : s’il a accepté de rejoindre Un si grand soleil, ce n’est pas uniquement pour la popularité du feuilleton ou la régularité qu’offre un tel format. Ce qui l’a séduit, c’est la possibilité de défendre des causes à travers un personnage complexe, souvent tiraillé entre ses convictions et la réalité brutale du monde qui l’entoure. Selon lui, la série ose aborder des thématiques contemporaines sans les édulcorer : violences, discriminations, abus de pouvoir, fractures sociales… Autant de sujets qui, sous couvert de fiction, font écho à l’actualité la plus brûlante.
Dans les prochains épisodes, son personnage s’apprête d’ailleurs à franchir une ligne décisive. Les choix qu’il fera auront des conséquences lourdes, non seulement pour lui-même, mais aussi pour ceux qui l’entourent. Fabrice Deville laisse entendre que cette évolution ne sera pas anodine : il est question de trahison, de prise de conscience tardive et d’un combat intérieur qui pourrait tout faire basculer. Pour l’acteur, ces moments de tension extrême sont précisément ce qui donne du sens à son travail. Il ne s’agit pas de choquer gratuitement, mais de montrer jusqu’où un individu peut aller lorsqu’il se sent acculé ou porté par une cause qu’il estime juste.

Très impliqué dans la construction de son rôle, Fabrice Deville échange régulièrement avec les scénaristes. Sans jamais empiéter sur leur terrain, il n’hésite pas à poser des questions, à proposer des nuances, à défendre une cohérence psychologique. Il explique que certaines scènes à venir ont été particulièrement éprouvantes à tourner, tant elles faisaient écho à ses propres valeurs. Le spectateur averti comprendra alors que ce qui se joue à l’écran dépasse la simple intrigue : c’est une réflexion sur l’engagement, le courage et le prix à payer lorsqu’on refuse de fermer les yeux.
L’acteur confie également que cette aventure a transformé son rapport au public. Être reconnu dans la rue pour un personnage engagé implique une forme de responsabilité. De nombreuses personnes viennent lui parler, partager leurs propres expériences, parfois douloureuses. Fabrice Deville ne s’en plaint pas, bien au contraire. Il voit dans ces échanges la preuve que la série touche juste et que la fiction peut, à sa manière, ouvrir le dialogue. Ce lien direct avec les téléspectateurs nourrit son jeu et renforce son envie d’aller encore plus loin dans les prochains arcs narratifs.
Côté coulisses, l’ambiance sur le tournage est décrite comme intense mais bienveillante. Les comédiens savent qu’ils participent à un projet qui ne se contente pas de divertir. Cette conscience collective crée une solidarité palpable, surtout lors des scènes les plus sombres à venir. Fabrice Deville évoque notamment des séquences où son personnage sera confronté à des choix irréversibles, des scènes qui marqueront un tournant dans la série et pourraient bien diviser les fans. Certains applaudiront son courage, d’autres auront du mal à lui pardonner.
Mais c’est précisément cette ambiguïté qui passionne l’acteur. Il refuse les rôles manichéens et revendique le droit à la contradiction. Défendre des causes, oui, mais sans simplifier la réalité. Dans Un si grand soleil, rien n’est jamais totalement noir ou blanc, et Fabrice Deville tient à préserver cette zone grise qui rend son personnage si humain. Les prochains épisodes promettent ainsi de révéler des facettes inédites de sa personnalité, entre failles intimes et élans de bravoure.
À mesure que l’intrigue avance, une question se pose : jusqu’où peut-on aller au nom de ses convictions sans se perdre soi-même ? Fabrice Deville semble suggérer que la réponse ne sera ni simple ni confortable. Le feuilleton s’apprête à explorer les conséquences psychologiques de l’engagement, la solitude qui peut en découler, mais aussi la force qu’il procure. Pour l’acteur, c’est là que réside la puissance de la série : montrer que défendre une cause est rarement un long fleuve tranquille.
En livrant ces confidences, Fabrice Deville offre aux fans un aperçu précieux de ce qui les attend. Son personnage n’a pas fini de surprendre, et les choix à venir risquent de bouleverser durablement l’équilibre établi. Une chose est sûre : dans Un si grand soleil, l’engagement n’est pas un simple mot, mais une trajectoire semée d’embûches, portée par des comédiens qui, à l’image de Fabrice Deville, croient profondément au pouvoir de la fiction pour questionner le réel.