Ici tout commence – Départ bouleversant de Carla et Bérénice : Teyssier orchestre une surprise qui change tout (épisode du 26 décembre)

L’épisode d’Ici tout commence diffusé le 26 décembre s’annonce comme un moment charnière pour l’Institut Auguste Armand. Alors que l’ambiance des fêtes peine à masquer les émotions contradictoires, le départ imminent de Carla et Bérénice agit comme un électrochoc. Entre nostalgie, tensions retenues et décisions inattendues, cet épisode met en lumière la complexité des liens qui unissent élèves et enseignants, avec, au cœur de la tourmente, un Emmanuel Teyssier plus stratégique que jamais.

Carla et Bérénice s’apprêtent à tourner une page décisive. Si l’une affiche une assurance presque provocatrice, l’autre dissimule mal son appréhension. Leur départ, loin d’être une simple formalité administrative, ravive des souvenirs et des blessures encore vives. Les couloirs de l’Institut résonnent de regards insistants et de murmures : certains soutiennent, d’autres jugent, et quelques-uns redoutent l’impact de cette séparation sur l’équilibre déjà fragile de la promotion.

Face à cette agitation, Teyssier observe, analyse et prépare son coup. Fidèle à sa réputation, il refuse les adieux larmoyants et les discours convenus. Pourtant, derrière son apparente froideur, il mesure parfaitement ce que Carla et Bérénice ont apporté à l’Institut. Leur parcours, marqué par des réussites éclatantes et des erreurs assumées, a contribué à forger l’identité de la promotion. Teyssier décide alors de transformer ce départ en leçon mémorable.

La surprise qu’il orchestre se dévoile progressivement. D’abord, une mise en condition : un exercice culinaire inattendu, exigeant, presque cruel, qui pousse Carla et Bérénice dans leurs retranchements. Les consignes sont floues, la pression maximale. Teyssier observe chaque geste, chaque hésitation, comme pour tester une dernière fois leur capacité à tenir face à l’adversité. L’exercice n’est pas qu’un défi technique : il s’agit d’un passage de relais, d’une manière de vérifier si elles sont prêtes à affronter le monde extérieur.

Autour d’elles, les réactions sont contrastées. Certains élèves s’inquiètent, persuadés que Teyssier cherche à les déstabiliser jusqu’au bout. D’autres comprennent qu’il s’agit d’un ultime cadeau, déguisé en épreuve. Les alliances se reforment le temps d’une cuisine sous tension, et des rivalités anciennes s’effacent face à l’urgence du moment. L’Institut devient le théâtre d’une solidarité fragile mais sincère.

La relation entre Carla et Bérénice est elle aussi mise à l’épreuve. Les non-dits refont surface, alimentés par la peur de l’avenir et le poids des choix passés. Une discussion franche s’impose, révélant des doutes que chacune avait soigneusement enfouis. Cette confrontation, douloureuse mais nécessaire, leur permet de redéfinir leur lien au moment précis où leurs chemins s’apprêtent à diverger.

Puis vient le véritable coup de théâtre. Teyssier dévoile enfin le sens de sa démarche : une reconnaissance officielle de leur talent, accompagnée d’une opportunité rare, taillée sur mesure pour les pousser vers l’excellence. Loin des projecteurs, il leur adresse des mots rares, directs, sans fioritures, mais chargés d’une émotion qu’il maîtrise difficilement. Pour Carla et Bérénice, cette reconnaissance vaut toutes les récompenses.

Ce moment provoque une onde de choc à l’Institut. Certains élèves réalisent que l’exigence de Teyssier n’est jamais gratuite ; d’autres prennent conscience que chaque départ est aussi une promesse. La surprise agit comme un révélateur : elle met à nu les ambitions, ravive les jalousies et redonne un sens au mot transmission. L’Institut, souvent perçu comme un champ de bataille, se transforme l’espace d’un instant en lieu de passage et d’héritage.

À l’approche de l’épilogue, l’émotion gagne du terrain. Les adieux, longtemps repoussés, deviennent inévitables. Un dernier tour dans les cuisines, des regards appuyés, des silences plus éloquents que de longs discours. Carla choisit l’audace, fidèle à elle-même, tandis que Bérénice affiche une détermination nouvelle, nourrie par les épreuves traversées. Leur départ n’a rien d’une fuite : il s’agit d’une affirmation.

L’épisode se conclut sur une note douce-amère. Teyssier, resté en retrait, observe l’Institut reprendre son souffle. Sa surprise a rempli son rôle : préparer, éprouver, transmettre. Rien n’est figé, tout recommence. Pour Carla et Bérénice, l’avenir s’ouvre avec ses promesses et ses risques. Pour ceux qui restent, une certitude s’impose : à l’Institut Auguste Armand, chaque départ laisse une trace et chaque leçon, même la plus dure, est un cadeau déguisé.

Cet épisode du 26 décembre s’impose comme un moment fort d’Ici tout commence, mêlant émotion, exigence et transmission. La surprise de Teyssier, loin d’être anodine, redéfinit les trajectoires et rappelle que la cuisine, comme la vie, se joue souvent dans l’intensité des adieux.