Ici tout commence du 14 octobre : Carla va trop loin, Bérénice s’en va !

Ici tout commence du 14 octobre : Carla va trop loin, Bérénice s’en va ! [SPOILERS]

L’épisode du 14 octobre 2025 d’Ici tout commence s’annonce comme un véritable tournant pour les élèves de l’Institut Auguste Armand. Entre trahisons, émotions à fleur de peau et ruptures inattendues, la tension monte d’un cran et bouleverse les équilibres déjà fragiles. Au centre de cette tempête : Carla, dont les choix impulsifs vont provoquer un séisme. Son attitude, aussi excessive qu’incontrôlable, pousse Bérénice à bout et entraîne une série de décisions irréversibles. Ce nouvel épisode dévoile une facette sombre de Carla et place les spectateurs face à un dilemme : faut-il encore la comprendre, ou enfin la condamner ?

Tout commence dans les cuisines, où l’ambiance est électrique. Les élèves se préparent pour une nouvelle épreuve culinaire sous la supervision de Clotilde et Teyssier. Mais très vite, le professionnalisme laisse place aux tensions personnelles. Bérénice, visiblement nerveuse, tente de se concentrer, tandis que Carla, fidèle à elle-même, ne peut s’empêcher de multiplier les remarques piquantes. Depuis plusieurs jours, un fossé s’est creusé entre les deux jeunes femmes. Leur complicité d’autrefois s’est transformée en une succession de malentendus et de blessures. Ce matin-là, Carla franchit une nouvelle limite.

Alors que le groupe doit présenter un plat collectif, Carla décide d’imposer sa vision sans tenir compte des autres. Bérénice essaie de temporiser, mais se heurte à une muraille d’orgueil. Les mots dépassent les pensées, les gestes s’emportent, et l’ambiance se tend. Teyssier, en spectateur lucide, observe la scène sans intervenir immédiatement. Il sait que ce genre d’affrontement révèle les vrais tempéraments. Pourtant, même lui ne s’attendait pas à la violence émotionnelle qui s’apprête à éclater.

Lors de la dégustation, tout s’effondre. Carla, refusant d’assumer ses erreurs, rejette la faute sur Bérénice. Son ton est tranchant, blessant, presque cruel. Devant tout le monde, elle humilie sa camarade en insinuant qu’elle n’a jamais eu le niveau pour être ici. Un silence glacial envahit la salle. Les regards se tournent vers Bérénice, qui encaisse le coup sans répondre, le visage figé. Son cœur, lui, se brise. Clotilde tente de calmer le jeu, mais Teyssier tranche d’une voix froide : « Ici, on apprend la rigueur, pas la cruauté. » Ses mots résonnent lourdement, et pour la première fois, Carla semble déstabilisée.

La journée continue, mais rien n’est plus pareil. Bérénice s’isole dans les jardins de l’Institut, cherchant un peu d’air pour étouffer sa colère et sa peine. Son amie Vic, inquiète, vient à sa rencontre. Les deux partagent un moment de vérité : Bérénice avoue qu’elle n’en peut plus de cette relation toxique avec Carla, qu’elle a essayé de comprendre, de pardonner, mais qu’elle se sent vidée. Elle confie que, depuis quelque temps, Carla ne la regarde plus de la même manière — avec tendresse, oui, mais aussi avec une forme de jalousie et de possessivité qu’elle ne supporte plus.

Pendant ce temps, Carla, rongée par une fierté mal placée, cherche à justifier son comportement. À Souleymane, elle affirme qu’elle voulait juste « provoquer une réaction ». Mais cette fois, personne ne la défend. Même Souleymane, d’ordinaire bienveillant, lui fait comprendre qu’elle a été trop loin. La jeune femme se retrouve face à elle-même, prise dans une spirale d’autodestruction. Ses blessures intérieures, souvent masquées par son arrogance, refont surface. On perçoit, derrière son masque de dureté, une immense peur de l’abandon.

Le soir venu, un dîner improvisé réunit les élèves, mais l’atmosphère reste tendue. Bérénice arrive en retard, plus silencieuse que jamais. Les conversations s’interrompent lorsqu’elle annonce sa décision : elle quitte l’Institut. Un choc parcourt la salle. Vic tente de la retenir, mais Bérénice ne veut plus subir les humiliations ni se sentir étrangère dans un lieu censé l’inspirer. Ses mots, pleins de douceur et de douleur, brisent le cœur de ceux qui l’écoutent. Même Teyssier, impassible en apparence, semble affecté par ce départ.

Carla, elle, reste figée. Ses yeux cherchent ceux de Bérénice, mais cette dernière détourne le regard. « Je t’ai trop aimée pour continuer à me laisser détruire », lui glisse-t-elle, avant de tourner les talons. Ces mots résonnent comme une sentence. Pour la première fois, Carla comprend qu’elle a tout perdu. Sa colère, sa fierté, tout s’effondre en une seconde.

Dans les couloirs vides, Carla erre, incapable de retenir ses larmes. Elle repense à tous ces moments partagés, à cette amitié fusionnelle qui s’est transformée en champ de ruines. Son reflet dans la vitre lui renvoie l’image d’une fille qu’elle ne reconnaît plus. Elle voudrait s’excuser, mais il est trop tard. Bérénice a déjà fait sa valise.

De son côté, Bérénice confie à Vic qu’elle a trouvé une place dans un autre établissement. Elle veut repartir de zéro, loin du tumulte et des douleurs du passé. Sa décision est ferme, même si son regard trahit une immense tristesse. Elle n’en veut pas à Carla, mais elle ne peut plus supporter cette relation destructrice. « Il faut que je me sauve avant de ne plus me reconnaître », murmure-t-elle.

Le lendemain matin, au lever du soleil, Bérénice quitte l’Institut. Personne n’ose l’arrêter. Son départ marque la fin d’un chapitre, mais aussi le début d’une remise en question pour tous ceux qu’elle laisse derrière elle. Carla, postée discrètement derrière une fenêtre, la regarde s’éloigner, incapable de prononcer un mot. Ce silence est plus lourd que n’importe quel cri.

L’épisode se clôt sur une scène poignante : Carla, seule dans la cuisine, refait le plat qu’elles avaient imaginé ensemble. Ses gestes sont hésitants, son regard vide. Lorsqu’elle goûte la préparation, une larme tombe dans la sauce. C’est la métaphore parfaite de sa chute : le goût amer du regret.

Ce 14 octobre, Ici tout commence signe un épisode d’une intensité rare. Sous ses airs de série culinaire, le drame explore les méandres de l’amitié et de la douleur émotionnelle. Carla, personnage complexe et souvent provocateur, franchit une ligne de non-retour, perdant celle qui croyait encore en elle. Quant à Bérénice, elle prouve qu’il faut parfois partir pour se reconstruire.

Les fans de la série ne s’y tromperont pas : cet épisode marquera durablement la trajectoire des héroïnes. Les regards, les silences, les mots blessants — tout contribue à un climat de rupture et de catharsis. Et dans le regard vide de Carla à la fin, on lit non seulement le chagrin d’une amie perdue, mais aussi l’annonce d’une métamorphose à venir. Le calme avant la tempête, peut-être…