Un si grand soleil – Épisode 597 (Saison 3) | Projet

Un si grand soleil – Épisode 597 (Saison 3) | Projet

L’épisode 597 d’Un si grand soleil s’ouvre sur une atmosphère lourde et tendue. À Montpellier, les destins s’entremêlent une fois de plus autour d’un projet qui, à première vue, devait tout changer… mais qui risque, en réalité, d’emporter bien plus de vies qu’il ne devait en sauver. Le mot « projet » prend ici un sens double : celui de l’ambition collective, mais aussi celui du piège personnel dans lequel chacun s’enferme sans le savoir.

Tout commence à l’aube. Sur la terrasse du camping, Louis contemple la ville endormie. Il repense aux dernières semaines, à ces réunions qui se sont multipliées autour de ce fameux « projet écologique » censé redynamiser Montpellier. Derrière les sourires et les promesses, il pressent quelque chose de trouble. Une tension qu’il ne parvient pas à nommer, mais qui s’installe peu à peu.

Pendant ce temps, au commissariat, Manu reçoit un appel anonyme. Une voix déformée lui parle d’un dossier secret, lié à ce même projet. Les mots sont clairs : « Ce que vous construisez va détruire bien plus que vous ne l’imaginez. » Intrigué, Manu en parle à Becker, qui lui ordonne de rester discret. L’enquête officieuse commence, sans que personne ne soupçonne encore l’ampleur du danger.

À la paillote, Eve s’efforce de garder son calme. Elle sait qu’Eliott, son fils, est de nouveau impliqué dans une histoire louche. Il prétend travailler pour un investisseur étranger venu soutenir le projet, mais ses allers-retours nocturnes et ses silences prolongés éveillent les soupçons. « Tu promets toujours de changer, mais tu replonges à chaque fois », lui lance-t-elle. Eliott esquive, comme toujours. Ses yeux trahissent pourtant une peur qu’il ne peut pas cacher.

C’est alors que le cœur de l’épisode s’installe : la fameuse réunion du comité de pilotage. Autour de la table, l’équipe municipale, les ingénieurs, les écologistes, et ces mystérieux financiers venus « proposer leur aide ». Les tensions montent lorsque Johanna découvre une faille dans le dossier juridique. Le projet repose sur un terrain dont les titres de propriété sont falsifiés. Personne ne veut y croire, mais la vérité s’impose.

Becker, informé par Manu, comprend que ce n’est pas un simple problème administratif. Il y a manipulation, corruption, et peut-être même chantage. En parallèle, Eve retrouve un dossier caché dans les affaires d’Eliott : des plans détaillés, des transferts d’argent, et surtout un nom : Projet Solis. Ce mot revient comme un fil rouge dans tout l’épisode. Un projet censé produire de l’énergie propre… mais dont le véritable but semble bien plus obscur.

Le rythme s’accélère. Manu met la main sur une clé USB laissée dans une enveloppe anonyme. Dessus, une vidéo : une conversation enregistrée entre deux investisseurs, évoquant des « tests » à mener avant l’ouverture du site. Des tests dont les conséquences pourraient être désastreuses pour la population. Becker décide de convoquer le procureur, mais l’information fuite avant qu’il ne puisse agir. Le scandale éclate dans la presse, et la mairie entre en crise.

Dans le tumulte, les personnages se divisent. Certains veulent sauver ce projet à tout prix, convaincus qu’il reste une chance d’en tirer quelque chose de bon. D’autres, comme Eve et Johanna, préfèrent tout arrêter avant qu’il ne soit trop tard. Eliott, lui, disparaît à nouveau, laissant derrière lui une lettre : « Pardonne-moi. J’ai cru bien faire. » Ces mots sonnent comme un aveu.

Une course contre la montre s’engage alors. Manu et Alex découvrent que l’entreprise étrangère impliquée dans le projet prépare un retrait massif de fonds. Le montage financier n’était qu’un écran de fumée pour blanchir de l’argent. Le soi-disant programme écologique n’était qu’un leurre. Les scènes s’enchaînent avec intensité : perquisitions, arrestations, confrontations dans les couloirs du commissariat.

Mais le véritable drame, celui qui donne toute sa force à l’épisode, se joue ailleurs. Charles, profondément impliqué dans la logistique du projet, se sent trahi. Il avait tout misé sur cette initiative pour relancer son entreprise. En une journée, il perd tout : son investissement, sa crédibilité, et peut-être même la confiance de ceux qu’il aime. Sa colère éclate contre Becker, contre le système, contre lui-même.

Dans une scène bouleversante, il s’en prend à Eliott, qu’il retrouve au bord du Lez. « Tu savais ! Tu m’as laissé tout risquer alors que tu savais ! » hurle-t-il. Eliott ne nie pas. Son silence vaut aveu. La tension monte, les poings se serrent, mais aucun des deux n’a la force d’aller jusqu’au bout. Les deux hommes s’effondrent, épuisés par la trahison et la culpabilité.

Pendant ce temps, Johanna confronte le maire lors d’une réunion de crise. Elle expose publiquement les falsifications, les comptes offshore, et les signatures truquées. Le scandale éclate en direct sur les réseaux. Le projet « Solis » est suspendu, mais le mal est fait. Plusieurs familles sont ruinées, et la réputation de la ville est ternie.

Le dernier acte de l’épisode prend un ton plus introspectif. Becker, seul dans son bureau, regarde le dossier refermé devant lui. Il sait que l’enquête n’est pas terminée. Derrière chaque coupable arrêté, il y a une main invisible, plus puissante, plus dangereuse. Une phrase revient dans sa tête : « Ce que vous construisez va détruire bien plus que vous ne l’imaginez. » Et si ce n’était pas seulement une métaphore ?

Eve, de son côté, tente de reprendre pied. Elle regarde une photo d’elle et d’Eliott, plus jeune, avant que tout ne bascule. Son fils a encore une fois choisi le chaos, et elle ne sait plus si elle pourra lui pardonner. Pourtant, au fond d’elle, elle sent qu’il n’a pas tout dit.

Dans la scène finale, Eliott apparaît à l’aéroport, un sac à la main, le regard perdu. Il reçoit un message : « Le projet continue ailleurs. » Il hésite, puis supprime le texte. Son visage se ferme, partagé entre la peur et la détermination. Il tourne le dos à la porte d’embarquement et disparaît dans la foule.

L’épisode s’achève sur une image symbolique : le chantier du projet Solis, déserté, sous un ciel orageux. Le vent soulève les bâches, les panneaux s’effondrent, et sur l’un d’eux, un slogan s’efface lentement : “Pour un futur plus lumineux.”

Mais dans Un si grand soleil, la lumière cache souvent les plus grandes zones d’ombre.
Et à la fin de cet épisode 597, une chose est certaine : le « projet » n’est pas terminé.
Il vient à peine de commencer.