Ici tout commence : On connaît la date du retour de Benjamin Baroche (Emmanuel Teyssier) !
Ici tout commence : On connaît la date du retour de Benjamin Baroche (Emmanuel Teyssier) !
C’est un véritable coup de tonnerre dans l’univers d’Ici tout commence. Le film s’ouvre sur un Institut Auguste Armand au bord de l’implosion. Depuis le départ d’Emmanuel Teyssier, la tension n’a cessé de monter. Entre rivalités exacerbées, guerres d’ego et trahisons dissimulées sous des nappes d’élégance culinaire, le navire semble prêt à chavirer. Mais alors que tout paraît perdu, une silhouette familière s’apprête à faire son grand retour. Et cette fois, rien ne sera plus jamais comme avant.
La première séquence s’ouvre sur un plan large de l’Institut, baigné d’une lumière froide. Le temps semble suspendu, les cuisines désertes respirent la nostalgie. Une voix off, grave et posée, évoque le souvenir d’un chef disparu : « Il a tout bâti, tout détruit, puis tout quitté… mais un génie ne reste jamais loin de son œuvre. » Les spectateurs comprennent alors que le retour de Teyssier n’est plus une simple rumeur : il est imminent.
Pendant ce temps, la vie à l’Institut suit son cours… du moins en apparence. Clotilde, Antoine et Marc Leroy tentent tant bien que mal de maintenir l’équilibre. Mais sans Teyssier, l’autorité vacille. Les élèves s’écharpent, les brigades se désunissent. Anaïs, pourtant brillante, perd peu à peu confiance ; Jude et Lionel s’opposent ouvertement sur la direction du nouveau menu de l’Institut. Dans les couloirs, les murmures se propagent : “Et si Teyssier revenait ?” Certains redoutent son ombre, d’autres l’espèrent avec ferveur.
Dans ce chaos organisé, un événement inattendu bouleverse tout : une mystérieuse lettre, adressée à “l’équipe pédagogique”, arrive un matin. L’écriture, reconnaissable entre mille, glace le sang de ceux qui la lisent. Quelques mots, incisifs, signés d’un simple “E.T.” — “Je reviens bientôt. Préparez-vous.” La tension monte d’un cran. Le film bascule alors dans une ambiance de thriller psychologique. Chacun tente d’interpréter le message, d’en deviner la portée. Est-ce une promesse, une menace, un avertissement ?
Les jours passent, et les signes se multiplient. Un ancien couteau de cuisine, gravé aux initiales de Teyssier, est retrouvé dans la réserve. Une commande de chocolat noir à 72 % — sa signature culinaire — est mystérieusement livrée. Un tableau dédicacé à son nom réapparaît dans le bureau du directeur. Comme un fantôme qui hanterait les lieux qu’il a façonnés, Emmanuel Teyssier semble déjà présent avant même d’être revenu.
Le film joue habilement sur l’attente. Les élèves débattent, les professeurs doutent. Charlène, sa fille, reste silencieuse. Elle sait plus qu’elle ne dit. Depuis plusieurs jours, elle reçoit des messages cryptiques, des phrases incomplètes, comme des fragments de pensées paternelles : « Ne laisse pas tomber la lignée… », « Le feu doit reprendre. » Ces messages deviennent le fil rouge du récit, entre mystère et émotion.
Puis vient le moment-clé : le gala annuel de l’Institut. Tout le monde est sur le qui-vive. Les invités arrivent, les caméras filment, les journalistes s’impatientent. Clotilde prononce un discours solennel, remerciant les élèves pour leur dévouement, soulignant l’héritage de Teyssier avec une pointe de nostalgie. La musique s’élève, les projecteurs s’allument… Et soudain, dans un silence total, les portes de la grande salle s’ouvrent.
Un homme entre, vêtu d’une veste de chef sombre, le regard brûlant d’assurance. Le plan est cinématographique, presque mythique. Les élèves se retournent, certains écarquillent les yeux, d’autres reculent, partagés entre admiration et crainte. Emmanuel Teyssier est de retour. Sa voix grave résonne : « Vous pensiez pouvoir tourner la page sans moi ? Mauvaise nouvelle : je suis revenu pour la réécrire. »
Le film change alors de rythme. Le ton devient plus nerveux, plus tranchant. Teyssier reprend les rênes avec son autorité légendaire. Il remet en place ceux qui ont pris leurs aises, impose de nouveaux défis, ravive les ambitions endormies. Sous sa direction, les cuisines reprennent vie, la rigueur redevient la règle. Mais derrière ce retour triomphal, un mystère persiste : pourquoi est-il vraiment revenu ?
Un flashback révèle la vérité : Teyssier, après avoir quitté l’Institut, a traversé une période de doute. Isolé, malade, il a compris qu’il ne pouvait exister sans sa passion, sans son art, sans cette institution qu’il a façonnée. Une rencontre déterminante avec un ancien rival, dans un restaurant étoilé à Genève, l’a convaincu de revenir — non pas pour diriger, mais pour réparer.
Cependant, tout n’est pas aussi simple. Certains voient ce retour d’un mauvais œil. Clotilde, notamment, redoute que son autorité nouvellement acquise s’effondre. Antoine, lui, comprend que ce retour pourrait signifier un bouleversement total. Le film devient alors un affrontement d’idéaux : tradition contre modernité, exigence contre bienveillance, passion contre équilibre.
Les scènes s’enchaînent : des coups d’éclat, des colères monumentales, mais aussi des moments de grâce pure. Teyssier reprend son rôle de mentor avec une intensité retrouvée. Il pousse ses élèves à se dépasser, les confronte à leurs limites. Dans une scène particulièrement forte, il lance à Anaïs : « Un chef n’est pas celui qui réussit une recette, c’est celui qui transforme sa douleur en création. »

Mais, comme toujours avec lui, rien n’est jamais simple. Derrière son retour se cache une promesse secrète : celle de laisser un héritage avant de s’effacer pour de bon. Le film distille alors une émotion inattendue : celle d’un homme au crépuscule de son règne, conscient que chaque instant compte.
La dernière partie du film nous offre un final magistral. Lors d’un ultime concours, Teyssier affronte symboliquement ses propres élèves. Son plat, d’une simplicité désarmante, est un hommage à tout ce qu’il a transmis : la rigueur, la créativité, et surtout l’amour du goût. Lorsqu’il dépose son assiette, il murmure : « Le retour, c’est juste le début de la fin. »
Le générique s’ouvre sur une image puissante : Teyssier quittant la cuisine, son ombre s’allongeant sur les fourneaux en feu, symbole d’une flamme qu’il a ravivée. Le spectateur, bouleversé, comprend que son retour n’est pas seulement un événement scénaristique, mais une renaissance artistique, presque mythique.
Ce spoiler de film, plus qu’une annonce de come-back, devient une déclaration d’amour à la passion, à l’exigence et à la transmission. Emmanuel Teyssier, alias Benjamin Baroche, ne revient pas pour régner, mais pour rappeler à tous qu’en cuisine comme dans la vie, le talent ne meurt jamais — il se réinvente.