Ici tout commence : Carla jette l’éponge… Une semaine de désillusion, de courage et de nouvelles épreuves à l’Institut Auguste Armand !

Les épisodes diffusés entre le 20 et le 24 octobre 2025 s’annoncent particulièrement intenses pour les élèves et professeurs de l’Institut Auguste Armand. Après des semaines de tension, de pression et de déceptions, Carla atteint enfin ses limites. L’élève talentueuse mais impulsive va devoir faire un choix déchirant : continuer à se battre malgré tout, ou tout abandonner. Entre fatigue émotionnelle, rivalités exacerbées et vérités douloureuses, cette semaine promet de marquer un tournant majeur dans son parcours. Mais derrière la chute de Carla, c’est tout l’équilibre fragile de l’Institut qui menace de s’effondrer.

Tout commence alors que Carla traverse une période de doute intense. Ses récents échecs en cuisine et les critiques acerbes de ses professeurs l’ont profondément blessée. Teyssier, fidèle à lui-même, ne lui laisse aucun répit : il exige la perfection, quitte à la pousser à bout. Malgré les encouragements de ses amis, notamment Jim et Bérénice, Carla n’arrive plus à trouver la motivation qui l’animait autrefois. Ses gestes sont moins précis, ses plats manquent de saveur, et son regard, autrefois flamboyant, semble vide. “Je n’ai plus ma place ici”, confie-t-elle un soir à Lionel, la voix tremblante.

Mais la pression ne vient pas seulement des cuisines. À l’extérieur, Carla doit aussi affronter les tensions de son couple. Sa relation avec Jim traverse une crise profonde. Les deux jeunes gens, qui formaient jusqu’ici un duo solide, s’éloignent peu à peu. Les disputes deviennent fréquentes, et les non-dits s’accumulent. Jim, pris entre ses ambitions et son amour pour Carla, ne sait plus comment la soutenir. Il veut l’aider, mais chaque mot semble la blesser davantage. “Arrête de me plaindre !” lui lance-t-elle, épuisée. Ce cri du cœur résonne comme un signe avant-coureur : Carla n’en peut plus.

Pendant ce temps, les autres élèves préparent une épreuve décisive orchestrée par Clotilde et Teyssier. Le thème : revisiter un plat emblématique en y intégrant une touche personnelle. Une occasion rêvée pour chacun de prouver sa créativité. Mais pour Carla, cette épreuve devient un cauchemar. Elle passe des heures à chercher l’inspiration, sans succès. Ses essais se soldent par des échecs cuisants. Lors de la présentation, son plat, mal exécuté, reçoit des critiques sévères. “Tu as du talent, mais tu refuses de te dépasser”, lui reproche Teyssier avec froideur. Ces mots, pour elle, sonnent comme une condamnation.

Humiliée, Carla quitte la salle en larmes. Ses camarades tentent de la réconforter, mais elle reste murée dans le silence. Le soir venu, elle ne rentre pas à la résidence. Inquiets, Jim et Bérénice partent à sa recherche. Ils la retrouvent assise seule sur le ponton, face au lac, perdue dans ses pensées. “Je crois que je vais partir”, leur dit-elle simplement. Une phrase qui les glace. Carla envisage sérieusement de quitter l’Institut. Pour elle, continuer n’a plus de sens. Elle ne se reconnaît plus dans cette compétition permanente, dans cette pression qui la ronge jour après jour.

Le lendemain, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre. Les élèves sont sous le choc. Certains refusent d’y croire, d’autres se demandent si ce n’est pas un coup de tête. Teyssier, lui, garde le silence, observant la situation avec son habituelle distance. Clotilde, en revanche, tente d’intervenir. Elle convoque Carla dans son bureau et tente de la raisonner. “Tu es une des plus prometteuses de ta génération. Tu ne peux pas tout laisser tomber maintenant.” Mais Carla, les yeux embués, lui répond avec une sincérité désarmante : “Je ne suis pas sûre d’aimer encore ce métier.” Une phrase qui sonne comme un aveu d’épuisement, mais aussi de désillusion.

Dans le même temps, les tensions entre Jim et Carla atteignent leur paroxysme. Jim, désespéré, tente de la convaincre de rester. “Tu ne peux pas fuir à chaque échec”, lui dit-il. Mais Carla réagit violemment : “Ce n’est pas un échec, c’est une libération.” Elle veut reprendre le contrôle de sa vie, loin de la pression de l’Institut et des attentes des autres. Une dispute éclate, brutale, sincère, où chacun vide son cœur. À la fin, un silence lourd s’installe. Jim comprend qu’il la perd, mais qu’il ne peut rien y faire.

Pendant ce temps, la vie à l’Institut continue, mais l’absence de Carla se fait sentir. En cuisine, tout semble différent. Bérénice, d’habitude enjouée, est abattue. Même Lionel, souvent ironique, se montre plus discret. L’équipe se désorganise, et Teyssier finit par lâcher un commentaire cinglant : “Peut-être que cette école n’est pas faite pour les faibles.” Une phrase qui choque, mais qui cache une forme d’amertume. Derrière son ton dur, Teyssier sait qu’il a peut-être poussé Carla trop loin.

Le point culminant de la semaine survient lorsqu’une démonstration publique est organisée à l’Institut, en présence d’anciens élèves et de professionnels renommés. Alors que tout le monde s’affaire, Carla fait une apparition surprise. Elle est venue dire adieu. L’émotion est palpable. Tous retiennent leur souffle. Sans un mot, elle enfile sa veste blanche une dernière fois et prépare un dessert symbolique, simple mais émouvant : une tarte au citron, son tout premier plat à l’Institut. Les professeurs, touchés, la regardent en silence. Teyssier, impassible en apparence, se contente de dire : “Cette fois, tu as cuisiné avec ton cœur.”

La scène finale, poignante, montre Carla quittant l’Institut, valise à la main. Jim la regarde partir sans oser la retenir. Un dernier regard, un sourire triste, puis elle disparaît au bout de l’allée. Derrière elle, les portes de l’Institut se referment lentement, comme un chapitre qui s’achève. La caméra s’attarde sur Teyssier, pensif, avant qu’il ne murmure : “Certains doivent tomber pour se relever.” Une phrase lourde de sens, laissant présager un possible retour de Carla dans les semaines à venir.

Cette semaine d’Ici tout commence explore avec une justesse rare les limites du rêve et la pression du perfectionnisme. À travers la chute de Carla, la série rappelle que la passion, sans équilibre, peut devenir destructrice. Entre drame, émotion et renaissance, ces épisodes offrent une leçon de courage et de sincérité. Car parfois, pour mieux recommencer, il faut savoir tout arrêter. Et à l’Institut Auguste Armand, une seule certitude demeure : même lorsqu’on jette l’éponge, la flamme de la cuisine ne s’éteint jamais vraiment.