Ici tout commence en avance : Carla humiliée pendant les essayages de sa robe de mariée, Maya découvre le mensonge de Gaspard… (épisode 1288 du lundi 20 octobre 2025)

À l’Institut Auguste Armand, l’ambiance s’annonce aussi festive que tendue. Le mariage de Carla et Bérénice approche à grands pas, et chacun s’affaire aux préparatifs. Pourtant, derrière les sourires de façade et les effusions d’amitié, les cœurs s’emballent, les secrets s’entremêlent et les vérités commencent à fissurer les apparences. Dans cet épisode explosif, Carla va vivre une profonde humiliation tandis que Maya tombe sur une révélation qui va bouleverser sa relation avec Gaspard.

Le matin débute sur une note fébrile. Carla, entourée de ses amies, s’apprête à essayer sa robe de mariée. C’est un moment qu’elle attend depuis des semaines, un symbole fort de l’amour qu’elle partage avec Bérénice. Tout semble parfait : la lumière, la robe, les sourires complices. Mais comme souvent à l’Institut, rien ne se déroule comme prévu. Dès qu’elle entre dans la salle d’essayage, les tensions se font sentir. Une remarque innocente tourne au malaise général. Certains élèves, moqueurs, chuchotent dans un coin. La robe, somptueuse mais audacieuse, ne fait pas l’unanimité. Et quand un incident inattendu survient — un accroc sur le tissu, une fermeture qui cède — la gêne devient totale.

Sous les regards rieurs de quelques élèves jaloux, Carla se sent humiliée. Son visage se ferme, ses mains tremblent. Elle tente de garder contenance, mais la blessure est trop profonde. Bérénice, qui assiste à la scène, tente de la rassurer, mais ses mots peinent à apaiser la douleur. L’événement vire au drame émotionnel : Carla quitte la salle en larmes, laissant derrière elle une atmosphère glaciale. Cet essai qui devait être un moment de bonheur devient un véritable cauchemar.

Dans les couloirs, les rumeurs vont bon train. Certains élèves compatissent, d’autres se délectent du scandale. Billie et Jim, témoin de la scène, décident d’intervenir. Ils tentent de raisonner le petit groupe responsable de la moquerie, mais la tension monte rapidement. Teyssier, alerté, intervient à son tour. Sa colère est immédiate et glaciale : « À l’Institut, on forme des chefs, pas des imbéciles. » Sa réprimande met tout le monde d’accord, mais le mal est fait. Carla, profondément blessée, s’enferme dans le silence.

Pendant ce temps, à l’autre bout du campus, Maya fait une découverte qui va bouleverser sa vision de Gaspard. Depuis plusieurs jours, elle sent qu’il lui cache quelque chose. Son comportement est étrange, ses réponses évasives. Poussée par la curiosité — et un instinct bien affûté — elle finit par tomber sur un message compromettant. Ce qu’elle lit la fige : Gaspard lui a menti. Il n’a pas rompu avec son ex, contrairement à ce qu’il prétendait. Pire encore, il semble entretenir une correspondance secrète avec elle.

Sous le choc, Maya décide de confronter Gaspard. Leur échange est tendu, presque violent. Elle veut comprendre, il tente de se défendre, mais ses explications sonnent faux. La déception se lit dans le regard de Maya, blessée d’avoir été dupée. Elle réalise que celui en qui elle plaçait toute sa confiance n’était pas aussi sincère qu’il le prétendait. Leur relation, déjà fragile, menace de voler en éclats.

Cette double intrigue — la chute de Carla et la trahison de Maya — agit comme un miroir du thème central de l’épisode : l’orgueil et la vérité. Les masques tombent, les émotions brutes éclatent. Dans le bureau des professeurs, les discussions vont bon train. Constance tente de tempérer les esprits et d’apporter du réconfort à Carla, tandis que Clotilde, plus sévère, y voit une leçon de résilience : « Les grandes chefs ne se construisent pas dans la gloire, mais dans l’humiliation qu’elles apprennent à dépasser. » Des mots durs, mais justes, qui résonnent profondément chez la jeune femme.

Carla, malgré la douleur, refuse de se laisser abattre. Le soir même, elle retourne dans la salle d’essayage. Seule, face au miroir, elle observe la robe déchirée, symbole de son humiliation. Et dans un geste fort, elle décide de la réparer elle-même. Aiguille en main, elle recoud patiemment le tissu, transformant la déchirure en un motif inédit. Ce moment de solitude devient un acte de renaissance : Carla reprend le contrôle de son histoire. Quand Bérénice la rejoint, elle la trouve plus déterminée que jamais.

Entre elles, le dialogue reprend doucement. Bérénice, touchée, lui avoue qu’elle aussi doute, qu’elle a peur de ce mariage et de la pression qui l’accompagne. Ces confidences sincères apaisent Carla, même si une ombre subsiste. L’amour est là, mais quelque chose s’est fissuré. Et si cet incident n’était qu’un signe avant-coureur de ce qui les attend ?

Pendant ce temps, Maya se confie à Ambre, dévastée par le mensonge de Gaspard. Elle hésite : doit-elle lui pardonner ou tirer un trait sur leur histoire ? Ambre, pragmatique, lui conseille de ne pas agir sous le coup de la colère. Mais Maya sait au fond d’elle que la confiance est brisée. Leur dernière scène ensemble, silencieuse et lourde de regrets, laisse présager une séparation imminente.

En fin de journée, le calme semble revenir à l’Institut. Mais sous cette apparente accalmie, les blessures demeurent ouvertes. Teyssier, toujours lucide, observe ses élèves avec une pointe de mélancolie : « Ils apprennent à cuisiner, mais ils oublient que la vie, elle aussi, peut brûler. »

Cet épisode 1288 d’Ici tout commence s’impose comme l’un des plus forts émotionnellement de la saison. Entre la honte publique de Carla et la désillusion amoureuse de Maya, chacun est confronté à sa propre vérité. L’épisode explore avec intensité la fragilité des émotions humaines, la difficulté d’aimer sincèrement, et le courage qu’il faut pour se relever après la chute.

La fin laisse planer un parfum amer mais prometteur : Carla, fière et blessée, se jure de ne plus jamais laisser personne la rabaisser, tandis que Maya tourne la page, déterminée à reprendre sa vie en main. Deux femmes, deux cœurs meurtris, prêtes à affronter la suite — sans masque, sans mensonge.
Et demain, à l’Institut, rien ne sera plus tout à fait comme avant.