Ici tout commence : Carla prise en flag, Bérénice annule le mariage, c’est la fin de leur histoire, elle ordonne… [SPOILER]
Ici tout commence : Carla prise en flag, Bérénice annule le mariage, c’est la fin de leur histoire, elle ordonne… [SPOILER]
À l’Institut Auguste Armand, le rêve d’un mariage féerique vire soudain au cauchemar. L’amour entre Carla et Bérénice, que tout le monde croyait inébranlable, se brise en mille morceaux à la veille de la cérémonie tant attendue. Ce qui devait être un événement joyeux, symbole d’union et de renouveau, se transforme en une tragédie intime qui laisse l’Institut sous le choc. Personne n’aurait pu imaginer qu’un simple geste, un moment d’égarement, allait tout détruire. Pourtant, c’est bien ce qui se produit : Carla est prise en flagrant délit, et Bérénice, anéantie, prend la décision la plus difficile de sa vie — tout annuler.
Depuis plusieurs semaines, les préparatifs battaient leur plein. L’ambiance, légère et festive, contrastait avec la nervosité croissante de Carla. Sous ses airs confiants, la jeune femme cachait un malaise profond. Entre la pression du mariage, les regards des autres et son propre passé, elle commençait à douter. Bérénice, de son côté, ne voyait rien venir. Elle se consacrait corps et âme à faire de ce jour le plus beau de leur vie, persuadée que leur amour triompherait de tout. Mais au fil des jours, les signes avant-coureurs se multipliaient : des silences, des retards, des échanges durs, des malentendus qui s’accumulaient sans qu’aucune des deux ne parvienne à les résoudre.
Le drame éclate la veille du mariage. Alors que Bérénice rentre plus tôt que prévu dans leur chambre, elle surprend une scène qu’elle n’aurait jamais dû voir. Carla, déstabilisée, se retrouve dans une situation compromettante avec un autre élève de l’Institut. Ce n’est pas forcément une trahison complète, mais suffisamment pour que tout s’effondre. Bérénice, le cœur en miettes, n’a besoin d’aucune explication. La confiance, pilier de leur relation, vient de s’écrouler. L’image de celle qu’elle s’apprêtait à épouser se brise sous ses yeux.
Dans un silence glacial, elle se contente d’un mot : « Assez. » Puis elle s’enfuit, laissant Carla désemparée, incapable de rattraper ses erreurs. Ce moment, d’une intensité rare, marque la fin brutale de ce couple que tout le monde admirait. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre dans les couloirs. Les élèves murmurent, les professeurs s’interrogent, et bientôt, tout l’Institut est au courant. Clotilde tente de calmer les esprits, tandis que Teyssier, fidèle à lui-même, ne cache pas son ironie mordante : « L’amour à l’Institut ? Toujours une recette qui finit par brûler. »
Bérénice, blessée mais digne, prend rapidement les devants. Au lieu de se laisser submerger par la colère, elle agit avec une froide détermination. Elle ordonne que tout soit annulé : la cérémonie, la réception, la décoration, tout doit disparaître avant la fin de la journée. Ses amis essaient de la raisonner, de la convaincre de parler à Carla, mais rien n’y fait. Pour elle, c’est terminé. « On ne construit pas un mariage sur un mensonge », déclare-t-elle d’une voix tremblante, mais ferme.

Carla, quant à elle, tente désespérément de réparer les dégâts. Elle multiplie les excuses, les justifications, les gestes de repentance. Mais face à Bérénice, ses mots sonnent creux. Trop tard. Ce qui est perdu ne se reconstruit pas en un jour. Même si ses intentions n’étaient peut-être pas mauvaises, même si l’acte n’était pas aussi grave qu’il en avait l’air, la blessure est trop profonde. Bérénice refuse de jouer la comédie du bonheur pour sauver les apparences.
Dans un dernier face-à-face déchirant, les deux femmes se disent tout. Les rancunes, les frustrations, les doutes accumulés depuis des mois explosent enfin. Bérénice accuse Carla d’avoir toujours cherché à fuir, d’être incapable d’assumer pleinement l’amour qu’elle prétendait ressentir. Carla, en larmes, reconnaît ses erreurs, mais plaide pour une seconde chance. Elle affirme qu’elle a agi par peur, non par désamour. « J’avais peur de tout gâcher, et j’ai tout gâché », avoue-t-elle dans un souffle. Mais les mots n’ont plus le pouvoir de réparer ce qui est brisé.
Le lendemain, l’Institut est en émoi. La salle décorée pour le mariage reste vide. Les fleurs fanent, les tables dressées sont désertées. Le personnel tente d’effacer les traces de ce qui aurait dû être une fête. Certains élèves, bouleversés, peinent à croire à cette rupture soudaine. D’autres y voient la preuve que, même dans un univers de passion et d’ambition, l’amour ne résiste pas toujours aux failles humaines.
Bérénice, plus froide que jamais, décide de se concentrer sur sa carrière. Elle veut tourner la page, quitte à tout recommencer ailleurs. Sa force impressionne autant qu’elle inquiète. Elle refuse tout contact avec Carla, et même ses amis les plus proches peinent à la convaincre d’adoucir sa position. Carla, elle, erre comme une ombre dans les couloirs, hantée par ses regrets. La voir effondrée provoque chez certains une réelle compassion, mais d’autres estiment qu’elle n’a eu que ce qu’elle méritait.
Cette rupture devient rapidement le centre de toutes les discussions à l’Institut. Les intrigues s’enchaînent, et chacun prend parti. Clotilde, toujours bienveillante, tente de raisonner les deux femmes pour qu’elles trouvent au moins une paix intérieure. Teyssier, lui, y voit une leçon de vie : « Dans la cuisine comme en amour, il faut savoir doser. Trop de feu, et tout part en fumée. » Une remarque cynique, mais qui résume parfaitement la situation.
Dans les épisodes à venir, les conséquences de cet éclat risquent d’être lourdes. L’annulation du mariage n’est pas seulement une déchirure personnelle ; elle bouleverse tout l’équilibre de l’Institut. Entre les rivalités, les alliances inattendues et les blessures d’ego, rien ne sera plus pareil. Bérénice pourrait se révéler plus forte que jamais, prête à prendre un nouveau départ sans Carla. Quant à cette dernière, elle devra affronter ses propres démons et prouver qu’elle peut changer — si tant est qu’elle en ait encore la force.
La fin de cette histoire d’amour, poignante et brutale, marque un tournant dans Ici tout commence. Les émotions y sont à vif, les cœurs brisés, mais l’espoir n’est jamais totalement perdu. Car dans ce monde où tout commence sans cesse, chaque fin porte en elle la promesse d’un nouveau départ…
Souhaitez-vous que je le réécrive dans un style plus dramatique et cinématographique, comme une scène de film, avec davantage de dialogues et d’émotion ?