Ici tout commence : Rose dévastée, elle perd sa fille Carla pour toujours. Voir le 1er commentaire
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À l’Institut Auguste Armand, les émotions sont à leur comble. Après plusieurs jours de tension et d’incompréhensions, l’heure de vérité approche pour Rose et Carla. Ce lien mère-fille, déjà fragile, va être mis à rude épreuve dans un épisode déchirant où tout bascule. Ce 23 octobre, la série “Ici tout commence” promet un tournant dramatique : une relation brisée, des mots trop durs, des décisions irréversibles. Rose, qui pensait avoir enfin trouvé un équilibre avec sa fille, va voir son monde s’effondrer en un instant.
Depuis plusieurs semaines, Carla traverse une période de doute. Ses émotions la submergent, et les blessures du passé refont surface. Malgré ses efforts pour s’en sortir, elle ne supporte plus la pression de l’Institut ni les attentes de ceux qui l’entourent. Son comportement change, elle devient distante, insaisissable. Bérénice, sa fiancée, tente désespérément de la comprendre, mais Carla s’enferme dans le silence. Rose, de son côté, sent que quelque chose ne va pas. Elle essaye de renouer le dialogue, sans succès. La jeune femme, blessée, rejette toute tentative d’approche.
La situation s’aggrave lorsque Carla apprend une nouvelle qui la bouleverse. Un événement inattendu vient remettre en question ses projets d’avenir. Fatiguée de se battre, elle prend une décision radicale : partir, quitter l’Institut, tourner la page. Pour elle, c’est la seule issue possible. Mais ce choix a des conséquences dévastatrices. Rose, en découvrant les intentions de sa fille, refuse d’y croire. Elle se précipite pour la retenir, persuadée qu’elle peut encore la sauver. En vain. Carla, déterminée, annonce froidement qu’elle ne veut plus jamais la revoir.

Cette scène d’adieu, chargée d’émotion, brise le cœur de Rose. Les mots de Carla résonnent comme des coups : elle reproche à sa mère de ne jamais l’avoir vraiment comprise, de l’avoir constamment jugée, d’avoir voulu la façonner à son image. Rose encaisse, impuissante, les larmes aux yeux. Elle réalise trop tard l’ampleur de ses erreurs. Entre culpabilité et désespoir, elle tente une dernière fois de retenir sa fille, mais Carla s’en va, laissant derrière elle un vide immense.
À l’Institut, la nouvelle du départ de Carla se répand comme une traînée de poudre. Les élèves sont sous le choc, et certains peinent à cacher leur tristesse. Bérénice, anéantie, se réfugie auprès de Billie, qui tente de la réconforter tant bien que mal. Anaïs, témoin de la détresse de Rose, essaie de lui parler, mais la directrice pédagogique est inconsolable. Elle s’enferme dans son bureau, relisant les derniers messages laissés par sa fille, incapable de se concentrer sur quoi que ce soit d’autre.
Pendant ce temps, Teyssier, malgré sa froideur habituelle, comprend que la situation dépasse le cadre scolaire. Il laisse Rose s’absenter quelques heures, conscient que cette épreuve pourrait bien la briser pour de bon. Dans la cuisine, l’ambiance est morose. Les élèves évoquent Carla avec nostalgie : son franc-parler, son humour parfois cinglant, mais aussi sa passion sincère pour la pâtisserie. Son absence laisse un vide que personne ne parvient à combler.
Rose, de son côté, se rend sur la plage, là où elle et Carla avaient partagé un rare moment de complicité quelques semaines plus tôt. Elle y retrouve un souvenir heureux, une photo oubliée, symbole d’un lien qu’elle croyait indestructible. Effondrée, elle comprend que sa fille ne reviendra pas. La mer, calme et froide, devient le reflet de son désarroi. Elle murmure des excuses que Carla n’entendra jamais, consciente qu’elle a perdu bien plus qu’une élève : elle a perdu sa fille, son repère, sa raison d’être.
Dans un dernier sursaut, Rose décide d’écrire une lettre à Carla. Un texte sincère, rempli d’amour et de regrets. Elle y confie tout ce qu’elle n’a jamais su dire : ses peurs, sa fierté, son amour maladroit. Mais la lettre reste sans réponse. Carla, partie sans se retourner, semble avoir tiré un trait définitif sur leur histoire. Ce silence devient pour Rose une douleur quotidienne, une plaie qu’aucune réussite professionnelle ne parviendra à refermer.
Bérénice, bouleversée, tente de comprendre les raisons profondes de ce départ. Elle se reproche de ne pas avoir vu venir la tempête, de ne pas avoir su aider celle qu’elle aimait. Billie, fidèle amie, lui rappelle que Carla avait besoin de se reconstruire, loin de tout, loin de l’Institut. Pourtant, un doute persiste : reviendra-t-elle un jour ? Ou cette fuite marque-t-elle vraiment la fin de tout ?
Dans les couloirs de l’école, les discussions se multiplient. Certains blâment Rose, d’autres compatissent. Antoine, inquiet pour elle, essaie de la convaincre de prendre du recul, mais Rose refuse de quitter l’Institut. Elle veut rester là, là où tout a commencé, même si chaque recoin lui rappelle sa fille. Son travail devient son refuge, mais aussi son fardeau. Derrière son professionnalisme apparent, elle cache une douleur profonde, celle d’une mère qui a tout perdu.
L’épisode atteint son apogée lorsque Rose reçoit un message inattendu. Ce n’est pas Carla, mais un ami proche d’elle, qui lui écrit quelques mots rassurants : la jeune femme est en sécurité, mais ne souhaite plus avoir de contact pour le moment. Une nouvelle qui, paradoxalement, soulage autant qu’elle déchire. Rose s’effondre à nouveau, comprenant que sa fille est vivante, mais qu’elle a choisi de vivre sans elle.
Ce départ marque un tournant pour toute la série. À travers cette épreuve, “Ici tout commence” explore avec intensité les liens familiaux, la culpabilité et la difficulté de se reconstruire après la rupture. Rose, désormais seule face à ses remords, devra apprendre à vivre avec cette absence, tandis que les autres personnages, chacun à leur manière, seront touchés par cette perte.
L’épisode se conclut sur une image poignante : Rose, assise dans la cour de l’Institut, le regard perdu, tenant dans ses mains une photo de Carla enfant. Un vent léger soulève les feuilles autour d’elle, comme un dernier adieu. La caméra s’éloigne lentement, laissant deviner qu’au fond, malgré tout, un espoir subsiste. Peut-être qu’un jour, Carla reviendra. Mais pour l’instant, Rose doit accepter l’inacceptable : elle a perdu sa fille pour toujours.