Ici tout commence en avance : résumé de l’épisode 1291 du jeudi 23 octobre (SPOILER)


Ici tout commence en avance : résumé de l’épisode 1291 du jeudi 23 octobre (SPOILER)

L’épisode 1291 d’Ici tout commence, diffusé le jeudi 23 octobre, s’annonce comme un véritable tournant dans la série. Les tensions atteignent leur paroxysme à l’Institut Auguste Armand, où les émotions se mêlent aux secrets, aux trahisons et aux révélations inattendues. Alors que certains cherchent la rédemption, d’autres s’enfoncent dans le mensonge ou la colère. Dans ce nouvel épisode, le destin de Carla, Bérénice, Rose et Jim bascule une nouvelle fois, dans une succession de scènes poignantes et de décisions irréversibles.

La journée commence dans une atmosphère lourde. Carla, encore fragilisée par les récents événements, tente de reprendre le dessus, mais son esprit reste embrouillé. Ses pertes de mémoire continuent de la hanter. Elle se réveille en sursaut, troublée par des rêves confus mêlant visages familiers et souvenirs flous. Malgré les encouragements de ses camarades, elle se sent déconnectée de tout, même de Bérénice, qu’elle ne parvient toujours pas à reconnaître avec certitude. Cette amnésie, qui semblait s’estomper, s’installe plus profondément, laissant la jeune femme dans un état de vulnérabilité totale.

Rose, impuissante face à la détresse de sa fille, tente de la protéger du tumulte de l’Institut. Elle craint que la pression des cours et les rumeurs incessantes ne la fassent rechuter. Mais Carla, dans un mélange de rébellion et de désespoir, refuse qu’on la traite comme une malade. Elle veut prouver qu’elle est capable de tenir debout seule, quitte à se brûler les ailes. Cette fierté, qui la caractérise tant, la pousse à reprendre les entraînements en cuisine, malgré les conseils contraires de ses professeurs. Mais son manque de concentration et sa confusion mentale la mènent à une erreur dramatique : une préparation ratée, un four oublié, un plat carbonisé. Devant ses camarades, elle perd ses moyens, incapable de comprendre ce qui se passe.

Bérénice, témoin de la scène, tente de la réconforter. Mais le mur entre elles semble infranchissable. Carla ne la reconnaît toujours pas comme celle qu’elle aimait. Chaque mot de Bérénice, chaque geste tendre, réveille chez elle une gêne étrange, comme un écho d’un passé qu’elle ne parvient pas à saisir. C’est un crève-cœur pour Bérénice, qui sent son couple s’effondrer sous le poids de cette amnésie. Les scènes entre les deux jeunes femmes sont d’une intensité rare : l’une lutte pour ne pas oublier, l’autre pour ne pas être oubliée.

Pendant ce temps, à l’Institut, Jim continue de nourrir sa rancune envers Ferdinand, son père. Les tensions entre eux deviennent explosives. Le jeune homme, incapable de pardonner les mensonges et les manipulations du passé, décide de confronter Ferdinand une fois pour toutes. La confrontation, d’abord calme, dégénère rapidement. Les reproches fusent, les mots blessent. Ferdinand tente de justifier ses choix, mais Jim refuse d’écouter. Leur dispute éclate au grand jour, devant plusieurs élèves, créant un malaise général. Antoine, témoin de la scène, intervient pour calmer les esprits, mais la fracture entre père et fils semble désormais irréversible.

De son côté, Constance s’inquiète de plus en plus pour Rose et Carla. Elle sent que la situation leur échappe et décide d’en parler à Clotilde. Les deux femmes s’accordent sur un point : il faut aider Carla à retrouver ses repères avant qu’elle ne fasse une bêtise. Mais comment aider une jeune femme qui refuse toute aide ? Rose, quant à elle, s’enferme dans le déni. Elle veut croire que tout va s’arranger, que la mémoire de Carla reviendra, que le temps fera son œuvre. Mais les regards inquiets autour d’elle en disent long : tout le monde craint le pire.

Plus tard dans la journée, un événement vient tout bouleverser. En rangeant les affaires de Carla, Rose découvre un carnet caché dans ses affaires. À l’intérieur, des notes écrites de sa main, des pensées confuses, des souvenirs fragmentés, mais aussi des phrases inquiétantes : “Je ne sais plus qui je suis”, “Tout le monde ment”, “Je dois partir avant qu’il ne soit trop tard.” Ces mots glacials frappent Rose de plein fouet. Elle comprend que sa fille ne va pas seulement mal, mais qu’elle envisage de fuir. Immédiatement, elle se lance à sa recherche.

La tension monte d’un cran lorsque Rose apprend que Carla a quitté l’Institut en pleine journée. Personne ne sait où elle est allée. Bérénice, paniquée, part sur ses traces, craignant qu’elle fasse une bêtise. Les deux femmes se retrouvent finalement au bord du lac, là même où Carla aimait se réfugier pour réfléchir. La scène qui suit est d’une intensité bouleversante : Carla, les yeux pleins de larmes, confie à Bérénice qu’elle ne supporte plus de ne pas se souvenir, de ne plus reconnaître ceux qu’elle aime. Elle se sent étrangère à elle-même, prisonnière d’un corps et d’un passé qu’elle ne comprend plus.

Bérénice tente de la convaincre de revenir à l’Institut, de se battre, mais Carla semble résignée. “Je ne veux plus être un fardeau pour personne”, murmure-t-elle avant de tourner les talons. Bérénice la rattrape in extremis et la serre dans ses bras. Ce contact, ce geste d’amour, déclenche quelque chose chez Carla. Des images reviennent, des souvenirs flous mais puissants : un baiser, une promesse, des éclats de rire dans les cuisines. C’est une lueur d’espoir, fragile mais réelle. Carla, bouleversée, fond en larmes dans les bras de Bérénice. Elle ne se souvient pas encore de tout, mais son cœur, lui, commence à reconnaître.

Pendant ce temps, à l’Institut, les tensions entre professeurs se poursuivent. Clotilde reproche à Rose son manque de professionnalisme et son implication émotionnelle dans l’affaire de sa fille. Rose, blessée, riposte avec virulence, rappelant que derrière les règles et les concours, il y a des vies humaines. Cette querelle révèle les fractures profondes au sein de l’administration de l’Institut, chacun campant sur ses positions entre discipline et compassion. Antoine tente de calmer le jeu, mais les rancunes accumulées refont surface.

L’épisode se conclut sur une série de scènes parallèles d’une rare intensité : Jim, seul dans sa chambre, fixe la photo de son père, les yeux pleins de larmes. Rose, épuisée, relit le carnet de Carla, cherchant désespérément un signe d’espoir. Et enfin, Carla et Bérénice, assises côte à côte face au coucher du soleil, se tiennent la main. Le silence entre elles n’a jamais été aussi lourd… ni aussi nécessaire. Les souvenirs de Carla sont encore flous, mais son regard a changé : elle semble prête à affronter ce passé qui lui échappe.

Une musique douce accompagne les dernières images : le vent dans les arbres, les reflets de l’eau, les visages baignés de lumière. C’est une accalmie fragile, comme une respiration avant la tempête. Car si cet épisode apporte un peu de répit à Carla et à Bérénice, les prochains promettent de rouvrir d’anciennes blessures et de révéler des vérités encore plus déstabilisantes.


(Version spoiler – environ 900 mots, sans lien, ton dramatique et narratif fidèle à l’esprit de la série “Ici tout commence”.)