Plus Belle La Vie, Encore Plus Belle : “J’ai presque pas de pouls” – Le résumé du 24 octobre 2025 [SPOILERS]

L’épisode de Plus Belle La Vie, Encore Plus Belle diffusé ce vendredi 24 octobre 2025 plonge les habitants du Mistral dans une spirale d’émotions intenses. Entre malaise, peur et désespoir, la journée s’annonce dramatique pour plusieurs personnages. Une phrase glaçante – « J’ai presque pas de pouls » – résonne comme un cri d’alerte, marquant le point de non-retour d’un épisode qui secoue profondément la vie du quartier.

Tout commence dans un climat tendu. Morgane, déjà fragilisée par les événements récents, se montre épuisée et nerveuse. Depuis quelques jours, elle multiplie les signes de fatigue extrême sans vouloir admettre qu’elle va mal. Patrick et Babeth, inquiets, tentent de la convaincre de lever le pied, mais la jeune femme refuse de s’écouter. Elle veut à tout prix prouver qu’elle peut gérer ses responsabilités malgré le poids de la pression. En coulisses, elle cache une douleur émotionnelle qui la ronge, liée à des blessures passées qu’elle n’a jamais vraiment surmontées.

Le drame éclate au détour d’une matinée banale. Alors qu’elle discute avec Patrick au commissariat, Morgane se fige soudainement, pâlit et porte la main à sa poitrine. Sa respiration devient difficile. Patrick, paniqué, s’approche d’elle, mais elle parvient à murmurer dans un souffle : « J’ai presque pas de pouls… » avant de s’effondrer. Le temps semble suspendu. Les collègues accourent tandis que Patrick tente de la ranimer. L’angoisse monte d’un cran quand elle ne réagit plus. Babeth, alertée, arrive en urgence et prend les choses en main, mais la peur se lit sur son visage : l’état de Morgane est critique.

Les secours arrivent rapidement et la transportent à l’hôpital, où elle est prise en charge en urgence. Les premières analyses sont alarmantes : Morgane a fait un malaise cardio-respiratoire provoqué par un surmenage intense et une crise de stress aiguë. Le médecin évoque un possible choc émotionnel ayant déclenché l’incident. Babeth reste à son chevet, bouleversée, tandis que Patrick lutte pour garder son calme. Il se reproche de ne pas avoir su détecter la gravité de la situation plus tôt.

Pendant ce temps, au Mistral, la nouvelle de l’hospitalisation de Morgane se répand rapidement. Nathan, Barbara et Blanche se retrouvent au bar pour échanger des nouvelles. L’inquiétude est générale. Tous soulignent combien Morgane avait l’air à bout ces derniers jours, sans jamais vouloir se confier. Blanche, toujours lucide, déplore que chacun garde ses blessures pour soi, jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Ce sentiment de culpabilité collective s’installe comme un fil rouge tout au long de l’épisode.

Mais les malheurs ne s’arrêtent pas là. Audrey, déjà au bord du gouffre, vit une crise de désespoir. Rongée par la solitude et un profond sentiment d’inutilité, elle se renferme sur elle-même. Les derniers événements ont ravivé des douleurs anciennes, et malgré les tentatives de Nathan pour lui parler, elle reste murée dans le silence. Son comportement instable inquiète son entourage, d’autant plus qu’elle laisse échapper des phrases troublantes sur le fait de “disparaître pour de bon”.

Dans une scène bouleversante, Audrey se retrouve seule dans son appartement. Le silence pèse lourd. Elle regarde une photo de ses proches, murmure quelques mots d’adieu, puis avale une grande quantité de médicaments. La caméra s’attarde sur sa main qui tremble, puis glisse lentement, tandis que son regard se voile. Quelques instants plus tard, Nathan, poussé par un pressentiment, débarque chez elle. En découvrant la scène, il panique et appelle les secours. L’image de son cri – « Audrey ! Réveille-toi ! » – résonne avec une intensité qui glace le sang.

À l’hôpital, le personnel médical se démène pour sauver Audrey. Les minutes paraissent interminables. Nathan, pétrifié, assiste impuissant aux tentatives de réanimation. Une fois stabilisée, Audrey est placée dans un coma artificiel. Le choc est immense pour tout le monde. Babeth et Patrick, encore sous le coup du malaise de Morgane, peinent à encaisser cette nouvelle. Deux drames en une journée, c’est trop pour le Mistral.

Les habitants se rassemblent, chacun cherchant à comprendre comment une telle détresse a pu passer inaperçue. Blanche rappelle que la parole est essentielle, tandis que Barbara essaie d’organiser une chaîne de solidarité pour soutenir les deux femmes hospitalisées. Même Boher et Léo, d’habitude si rationnels, avouent se sentir impuissants face à la détresse psychologique. Ce climat d’union face au drame redonne un souffle d’humanité à l’épisode, qui aurait pu sombrer dans le désespoir.

Dans une scène particulièrement émouvante, Patrick rend visite à Morgane, toujours inconsciente. Il lui parle doucement, lui rappelle tous les moments qu’ils ont partagés, et la supplie de se battre. Ses mots, pleins de tendresse et de culpabilité, traduisent tout l’amour d’un père de cœur. Puis, miracle : la main de Morgane bouge légèrement. Ses doigts se crispent, un signe infime mais porteur d’espoir. Patrick retient son souffle, incapable de contenir ses larmes.

En parallèle, Nathan ne quitte plus le chevet d’Audrey. Il lit à voix haute un livre qu’elle aimait, espérant qu’elle l’entende. Cette scène silencieuse, entre chagrin et espoir, donne toute sa profondeur à l’épisode. La phrase « J’ai presque pas de pouls », prononcée plus tôt par Morgane, résonne ici comme une métaphore du fil ténu qui relie encore ces personnages à la vie.

La soirée se clôt sur une note mélancolique mais empreinte d’espoir. Les habitants du Mistral se rassemblent au bar, allumant des bougies pour Morgane et Audrey. Blanche prend la parole : « Tant qu’on respire, même faiblement, il y a de la vie. Et tant qu’il y a de la vie, il y a de l’amour. » Ces mots, simples et sincères, redonnent sens à tout ce que la série défend depuis ses débuts : la force du collectif, la résilience et la solidarité.

L’épisode du 24 octobre 2025 de Plus Belle La Vie, Encore Plus Belle est sans conteste l’un des plus poignants de la saison. Porté par des performances bouleversantes et une mise en scène d’une grande sensibilité, il aborde avec justesse des thèmes universels : la fatigue psychologique, la solitude, la peur de faillir et le besoin d’être entendu. Entre l’effondrement de Morgane et la tentative désespérée d’Audrey, le Mistral tremble, mais ne rompt pas.

Un épisode d’une intensité rare, où chaque battement de cœur compte, rappelant que même au bord du gouffre, un souffle de vie suffit parfois à rallumer la flamme.