Un si grand soleil (France 3) : spoiler, résumé… ce qui vous attend dans l’épisode du 27 octobre 2025
Un si grand soleil (France 3) : spoiler, résumé… ce qui vous attend dans l’épisode du 27 octobre 2025
Le feuilleton de France 3, Un si grand soleil, réserve pour son épisode du lundi 27 octobre 2025 un moment d’émotion d’une rare intensité. Après plusieurs jours de tension et de rebondissements, une tragédie vient frapper de plein fouet le clan Prodi-Bastide. Une page se tourne brutalement, et le choc promet de laisser des traces profondes sur tous les personnages. Cet épisode 1779 s’annonce comme l’un des plus poignants de la saison, entre révélations, drame familial et espoir brisé.
L’épisode s’ouvre sur une atmosphère lourde au commissariat de Montpellier. Manu Becker arrive plus tôt que d’habitude, visiblement préoccupé. Depuis plusieurs jours, il a perdu le contact avec Eliott Bastide, disparu sans laisser de trace. Malgré leurs différends, Manu ne peut s’empêcher de s’inquiéter. Il tente de se convaincre qu’Eliott, toujours impliqué dans des affaires troubles, a simplement préféré couper les ponts pour se protéger. Mais un appel téléphonique va tout faire basculer.
Un officier d’une brigade frontalière l’informe qu’un corps a été retrouvé dans une zone isolée, près d’une route de montagne. Les papiers d’identité trouvés sur place correspondent à ceux d’Eliott. À l’annonce de cette nouvelle, Manu reste figé, incapable de parler. Son instinct de policier lui ordonne de garder la tête froide, mais son cœur de père de substitution se brise déjà. Il sait qu’il devra annoncer l’impensable à Ève Prodi, la mère d’Eliott.
Pendant ce temps, Ève, inconsciente du drame à venir, poursuit sa journée au lycée. En salle des professeurs, elle plaisante avec ses collègues et parle de ses projets pour le week-end. Son visage apaisé contraste tragiquement avec ce qui se prépare. Au même moment, au commissariat, Manu décide de se rendre sur les lieux de la découverte du corps. Il tient à voir par lui-même avant de prononcer un mot.
Sur place, la scène est glaçante. Le corps, en partie dissimulé par la végétation, semble avoir été abandonné à la hâte. Les enquêteurs évoquent un accident, mais certains éléments les troublent : aucune trace de freinage, pas de témoins, et un téléphone détruit retrouvé à quelques mètres. Manu, bouleversé, reconnaît des détails familiers — une montre, un vêtement — qui ne laissent guère de place au doute. Pourtant, il ordonne une analyse ADN, espérant un miracle.
De retour à Montpellier, il sait qu’il ne peut plus reculer. Il doit prévenir Ève. La scène qui suit est déchirante. Manu entre dans la salle des professeurs, son regard vide en dit déjà long. Il demande à Ève de le suivre dans un endroit plus calme. Elle s’inquiète, pressent quelque chose de grave, mais ne s’attend pas à ce qu’il va lui dire. Lorsqu’il prononce les mots : « C’est Eliott… On a retrouvé son corps », le monde s’écroule autour d’elle.
Le choc est d’une violence inouïe. Ève s’effondre, incapable d’y croire. Elle répète en boucle que c’est une erreur, qu’il doit y avoir un malentendu. Elle se raccroche à chaque bribe d’espoir, mais la vérité la rattrape. Manu tente de la soutenir, même s’il peine lui aussi à contenir son émotion. Il lui promet de tout faire pour comprendre ce qui s’est réellement passé. Leurs regards se croisent, lourds d’une tristesse infinie.
La nouvelle se répand rapidement dans leur entourage. Florent, dévasté, rejoint Ève à son domicile. Il ne trouve pas les mots, se contente de la serrer dans ses bras. Le couple partage un silence chargé de douleur. Tous deux avaient espéré qu’Eliott, malgré ses erreurs, finirait par retrouver le droit chemin. Mais cette fois, le destin semble avoir été plus fort.
Clara, la sœur d’Eliott, refuse d’accepter la nouvelle. Elle se souvient de son frère comme d’un garçon malin, capable de tout pour se tirer d’affaire. Selon elle, cette mort est une mise en scène. Son déni, alimenté par la colère, crée des tensions avec Ève, qui, elle, sombre dans un chagrin profond. Ce contraste entre la mère brisée et la fille révoltée rend la situation encore plus dramatique.

Au commissariat, l’enquête prend une tournure étrange. Les premiers rapports révèlent des incohérences : le véhicule d’Eliott a été retrouvé à plusieurs kilomètres du lieu du drame, et certains objets semblent avoir été disposés de manière trop ordonnée. Manu, malgré la douleur, retrouve son instinct d’enquêteur. Il commence à douter : et si tout cela n’était qu’une manipulation ? Si Eliott, fidèle à lui-même, avait encore monté un plan pour disparaître ?
Pendant ce temps, Ève se replie sur elle-même. Elle ferme les volets, éteint son téléphone et rejette toute visite. Seule dans l’appartement, elle replonge dans les souvenirs de son fils. Des photos, des messages, des dessins d’enfant… tout la renvoie à lui. Dans une scène bouleversante, elle relit un message qu’Eliott lui avait envoyé quelques semaines plus tôt :
« Si un jour je disparais, ne m’en veux pas. Je fais juste ce que je dois. »
Ces mots, qu’elle avait pris pour une phrase anodine, prennent désormais une toute autre dimension.
De son côté, Manu ne lâche rien. Il fouille chaque piste, interroge les derniers contacts d’Eliott et découvre qu’il était sur le point de révéler des informations compromettantes sur un réseau de blanchiment d’argent. Cette découverte sème le doute : Eliott aurait-il été éliminé pour ce qu’il savait ? Ou aurait-il orchestré sa disparition pour se protéger ?
L’épisode oscille habilement entre le deuil et le mystère, multipliant les pistes sans jamais donner de certitude. La douleur d’Ève devient le moteur de toute l’intrigue. Son regard vide, ses gestes mécaniques, sa voix brisée témoignent d’un effondrement intérieur. Mais derrière la détresse, un instinct maternel continue de murmurer qu’Eliott est vivant.
La dernière partie de l’épisode joue sur cette ambiguïté. Alors qu’Ève, seule, s’endort en serrant une photo de son fils, la caméra quitte doucement Montpellier pour un décor de route déserte. Une voiture s’arrête devant une station-service abandonnée. Un homme en blouson sombre en sort, regarde autour de lui, puis compose un numéro sur un téléphone jetable. Sa voix, à peine audible, dit simplement : « C’est fait. Ne les préviens pas. »
Le spectateur ne voit pas son visage… mais tout laisse penser qu’il s’agit d’Eliott.
Le générique s’achève sur ce plan troublant, laissant le public entre larmes et incertitude. Ève, brisée, pleure la mort de son fils tandis que l’ombre du doute s’installe. Eliott a-t-il réellement disparu ? Est-il victime ou manipulateur une fois de plus ?
Ce 27 octobre 2025, Un Si Grand Soleil livre un épisode à la fois déchirant et captivant, mêlant émotion pure et suspense haletant. Les acteurs, portés par des performances magistrales, livrent un jeu d’une justesse bouleversante. La série confirme ainsi sa capacité à surprendre tout en explorant avec finesse les tourments humains.
Entre vérité incertaine, amour maternel et faux-semblants, l’histoire d’Ève et d’Eliott s’écrit dans la douleur, mais aussi dans l’espoir fragile qu’un jour, peut-être, la lumière reviendra sur Montpellier.