Un si grand soleil : le créateur de la série “ne savait plus quoi faire avec le personnage”… Stéphane Monpetit réagit à la mort d’Eliott et évoque les raisons de son départ

💥 Un si grand soleil : “Le créateur ne savait plus quoi faire avec le personnage” – Stéphane Monpetit brise le silence sur la mort d’Eliott et révèle les vraies raisons de son départ

Dans cet épisode bouleversant d’Un Si Grand Soleil, l’émotion atteint son paroxysme : la disparition d’Eliott, l’un des personnages les plus complexes et charismatiques de la série, secoue profondément les fans et les habitants de Montpellier. Dès les premières minutes, l’atmosphère est lourde, presque irréelle. Une pluie fine tombe sur la ville, comme pour accompagner le chagrin de ceux qui ont aimé, détesté ou simplement croisé Eliott dans son long parcours semé d’ombres et de secrets. Mais derrière la fiction, c’est aussi une page réelle qui se tourne : Stéphane Monpetit, l’acteur qui incarnait Eliott, revient sur les raisons de son départ et sur la fin tragique de son personnage, dans un mélange d’émotion, de lucidité et de franchise rare.

Depuis plusieurs saisons, Eliott Delclos était devenu l’un des piliers du feuilleton. Un personnage ambigu, fascinant, parfois perdu entre le bien et le mal. Fils de Claire et d’Hugues, éternel marginal au charme trouble, il a tour à tour été étudiant brillant, escroc de génie, infiltré, homme d’affaires, puis fugitif traqué par ses propres démons. Cette complexité faisait de lui une figure aussi imprévisible qu’attachante. Pourtant, à mesure que les intrigues se sont succédé, Eliott semblait peu à peu s’effacer, comme si son arc narratif arrivait à bout de souffle.

Dans l’épisode consacré à sa mort, les scénaristes n’ont pas choisi la facilité. Loin d’un départ discret ou d’une simple disparition, ils offrent à Eliott une fin à son image : tragique, intense, et profondément humaine. L’épisode s’ouvre sur une séquence tendue où Eliott tente une dernière fois de se racheter. On le retrouve, seul, dans un lieu isolé, un sac à la main, prêt à fuir ou à affronter ce qu’il sait inévitable. Sa voix intérieure, que le spectateur entend en off, trahit un mélange de regrets et de lucidité : « J’ai cru pouvoir tout contrôler. Mais à force de mentir, j’ai fini par me mentir à moi-même. » Ces mots résonnent comme un adieu.

Pendant ce temps, Claire, sa mère, sent que quelque chose ne va pas. Son instinct maternel ne la trompe jamais. Elle multiplie les appels, cherche à comprendre où il est, mais personne ne sait vraiment. Alex, quant à lui, tente de la calmer tout en redoutant le pire. Les minutes défilent, l’angoisse monte. Puis, tout bascule. Une explosion, une fusillade, un cri — la scène est d’une intensité rare. Lorsqu’on retrouve le corps d’Eliott, sans vie, le silence s’impose. Même ceux qui l’avaient combattu restent sans voix. L’homme qui avait toujours échappé à tout finit par succomber, victime d’un destin qu’il avait lui-même contribué à sceller.

Mais au-delà de cette fin spectaculaire, c’est la réaction de Stéphane Monpetit qui bouleverse encore davantage. Dans une interview poignante, l’acteur confie que son départ était devenu inévitable : « Le créateur de la série ne savait plus quoi faire avec Eliott. Et moi non plus, à vrai dire. » Ces mots, dits sans amertume, traduisent une grande honnêteté. Après sept saisons à explorer les multiples facettes de son personnage, l’acteur sentait qu’il avait fait le tour. « On avait raconté toutes les histoires possibles. Eliott avait vécu mille vies, commis mille erreurs, trouvé mille excuses. Il fallait le laisser partir. »

Cette confession jette une lumière nouvelle sur la décision de la production. Contrairement à certains départs imposés ou polémiques, celui-ci semble avoir été réfléchi, construit en accord entre l’acteur et les scénaristes. « J’ai eu la chance de pouvoir en discuter avec eux, raconte Monpetit. On voulait une sortie forte, cohérente avec le parcours du personnage. Et je crois qu’on y est arrivés. »

La mort d’Eliott, en effet, n’est pas une simple fin, mais une forme de libération. Dans les dernières images, on voit Claire se recueillir devant une photo de son fils. Le montage alterne des flashbacks de leur relation : les rires, les disputes, les silences lourds, les promesses non tenues. La musique, douce et mélancolique, souligne la beauté tragique de ce lien brisé. « C’est un adieu déchirant, mais aussi une manière de dire qu’il ne sera jamais vraiment parti, » confie l’actrice Mélanie Maudran, émue aux larmes.

Monpetit, lui, garde une profonde affection pour ce rôle qui l’a révélé. « Eliott, c’est une part de moi. J’ai grandi avec lui, je me suis trompé avec lui, j’ai douté avec lui. Mais j’avais besoin d’autre chose, d’un nouveau souffle. » L’acteur explique qu’après tant d’années de tournage intensif, il avait envie de retrouver une certaine liberté créative. Il évoque aussi, sans détour, la difficulté de maintenir la cohérence d’un personnage qui a tout vécu : « Quand un héros a déjà traversé toutes les lignes rouges, il devient difficile de le surprendre. Et je crois qu’on voulait éviter de le caricaturer. »

Pour les fans, la nouvelle a été un choc. Sur les réseaux sociaux, les réactions ont afflué : tristesse, colère, nostalgie. Certains espèrent encore qu’Eliott ait pu survivre, que sa mort ne soit qu’une mise en scène, fidèle à son goût pour la manipulation. Les scénaristes entretiennent d’ailleurs subtilement le doute, laissant quelques zones d’ombre. Aucune scène d’enterrement n’est montrée, aucun corps clairement visible… Une façon de maintenir vivante la légende du personnage ?

Dans les coulisses, le départ de Stéphane Monpetit marque la fin d’une ère. Le comédien, très apprécié des équipes, laisse un vide immense. Plusieurs partenaires de jeu lui ont rendu hommage. Moïse Santamaria (Manu) a déclaré : « Jouer avec Stéphane, c’était un défi permanent. Il avait une intensité rare, toujours sur le fil. » Même son de cloche du côté de Mélanie Maudran : « Nos scènes mère-fils étaient souvent improvisées. Il y mettait une sincérité bouleversante. »

Quant à l’avenir, Monpetit reste serein. Il confie vouloir explorer d’autres horizons, peut-être au théâtre, peut-être au cinéma. « Je pars sans rancune, avec beaucoup d’amour pour cette aventure. Mais il était temps de laisser Eliott reposer. »

La fin de l’épisode, symbolique et poétique, résume tout : le soleil se couche sur Montpellier, un rayon éclaire le visage de Claire, tandis qu’une voix off d’Eliott murmure : « On ne meurt jamais vraiment, tant qu’on se souvient de nous. » Ce dernier écho, chargé d’émotion, laisse les téléspectateurs en larmes.

Avec la mort d’Eliott, Un Si Grand Soleil perd l’un de ses piliers, mais gagne une séquence d’une intensité rare. Derrière la fiction, c’est aussi une réalité artistique qui se dessine : celle d’un acteur qui, par fidélité à son personnage, a préféré partir au sommet plutôt que de s’étioler. Stéphane Monpetit quitte la série avec élégance, et offre à Eliott une sortie magistrale — une fin à la hauteur de ce personnage inoubliable.