Boris perd pied : le fantôme d’Eliott revient le hanter – (Un si grand soleil – résumé complet USGS)👇
Boris perd pied : le fantôme d’Eliott revient le hanter – (Un si grand soleil – résumé complet USGS)👇
L’épisode à venir d’Un si grand soleil s’annonce bouleversant et d’une intensité rare. Ce chapitre marque un tournant majeur pour Boris, qui se retrouve aux prises avec ses démons intérieurs. Rongé par la culpabilité et la peur, il sombre peu à peu dans un abîme psychologique où réalité et hallucination se confondent. Et au cœur de sa chute, un nom revient sans cesse : Eliott. Ce dernier, disparu dans des circonstances troubles, semble revenir hanter Boris, comme une ombre que rien ne peut chasser. Entre cauchemar et vérité, le jeune homme perd pied, entraînant dans sa tourmente tous ceux qui l’aiment encore.
Tout commence par des signes discrets, presque anodins. Depuis plusieurs jours, Boris n’est plus lui-même. Il dort mal, s’isole, évite ses amis. Son comportement inquiète Claire, qui tente en vain de lui parler. “Je vais bien”, répète-t-il machinalement, sans conviction. Mais ses yeux, rougis par les insomnies, trahissent une détresse profonde. Il ne parvient plus à échapper à ce qui le ronge : le souvenir d’Eliott, ce compagnon d’infortune qu’il a peut-être trahi.
Car au fond de lui, Boris sait qu’il n’a jamais fait la paix avec ce passé. La disparition d’Eliott n’a jamais été élucidée. Certains le croient mort, d’autres pensent qu’il a fui pour échapper à ses ennemis. Mais Boris, lui, sent qu’il est toujours là — pas vivant, mais présent. Chaque nuit, il croit l’entendre. Une voix, faible, familière, qui murmure son prénom dans le silence. “Pourquoi tu m’as laissé tomber, Boris ?” Ces mots résonnent dans sa tête, le hantent jusque dans ses rêves.
Les premières hallucinations apparaissent. Dans le miroir de sa salle de bain, Boris croit voir fugacement le visage d’Eliott derrière lui. Il se retourne, mais il n’y a personne. Plus tard, en pleine rue, il aperçoit une silhouette au loin — même démarche, même blouson que celui d’Eliott le jour de sa disparition. Il s’élance, mais la silhouette disparaît à l’angle d’un immeuble. Boris perd le souffle, le cœur battant à tout rompre. Il n’ose plus en parler à personne, de peur qu’on le prenne pour un fou.
À l’hôpital, Claire s’inquiète davantage. Boris oublie ses rendez-vous, fait des erreurs dans ses dossiers, et s’énerve sans raison. Florent, de son côté, tente de comprendre ce qui se passe. Il le convoque pour lui parler calmement, mais Boris se referme aussitôt. “Tu crois que tu sais tout, mais tu ne comprends rien”, lâche-t-il avant de quitter la pièce. Un comportement qui ne lui ressemble pas. Tout le monde le remarque, mais personne n’arrive à percer le mystère.
Les choses empirent quand Boris commence à recevoir des messages étranges sur son téléphone. Des textos anonymes, signés d’un simple “E”. Le premier dit : “Je suis revenu.” Il pense d’abord à une mauvaise blague. Mais le deuxième message le glace : “Tu m’as trahi, Boris. Regarde autour de toi.” Pris de panique, il efface les messages, pensant à un piratage. Pourtant, au fond de lui, il sent que quelque chose d’inexplicable se joue.
Élise, en enquêtant sur de nouveaux indices concernant la disparition d’Eliott, remarque que quelqu’un tente de brouiller les pistes. Des données informatiques ont été modifiées, des rapports effacés. Et tous les chemins mènent vers une seule personne : Boris. Quand elle l’interroge, il nie farouchement. Mais la panique dans ses yeux trahit la vérité. “Je ne sais pas ce que vous croyez, mais je n’ai rien fait !”, s’emporte-t-il. Pourtant, dès qu’il rentre chez lui, son comportement change. Il vérifie ses verrous, parle seul, et semble vivre dans la peur permanente d’une présence invisible.
Les scénaristes signent ici une plongée psychologique saisissante. Boris lutte contre son esprit, ou peut-être contre un passé qui refuse de mourir. Les flashbacks se multiplient : des fragments de sa dernière conversation avec Eliott, des regards lourds de reproche, des phrases inachevées. Petit à petit, le spectateur comprend qu’un secret inavoué les liait, un pacte brisé dont Boris n’a jamais parlé.
Une nuit, tout bascule. En rentrant chez lui, il trouve un objet posé sur sa table : une montre, identique à celle qu’Eliott portait toujours. Le choc est tel qu’il s’effondre presque. Personne n’a les clés de son appartement. Alors comment cet objet a-t-il pu s’y retrouver ? Boris comprend qu’il ne peut plus fuir. Il doit affronter le fantôme d’Eliott, qu’il soit réel ou non.
Dans une scène d’une intensité rare, Boris se rend au vieux hangar du port — le dernier endroit où Eliott a été vu. La pluie tombe, la mer gronde, et dans la pénombre, il croit distinguer une silhouette. “Eliott… c’est toi ?” murmure-t-il. Le silence lui répond, avant qu’une voix — ou un souffle ? — semble chuchoter son prénom. Pris de panique, Boris tombe à genoux, submergé par la culpabilité. “Pardon… je n’ai pas voulu…” Il pleure, implore, comme s’il espérait que son ami revienne d’entre les morts.
Mais ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il n’est pas seul. Une caméra cachée, installée non loin, enregistre toute la scène. Et quelqu’un, quelque part, observe Boris avec un intérêt malsain. Peut-être que tout cela n’a rien de surnaturel. Peut-être qu’Eliott n’est pas un fantôme… mais un esprit bien vivant, revenu pour se venger.

Le lendemain, Boris est retrouvé hagard sur le quai, incapable d’expliquer ce qu’il a vu. Claire tente de le ramener à la raison, mais il semble perdu. “Je crois qu’il est là, Claire… Eliott est vivant.” Ses paroles inquiètent tout le monde. Becker, alerté, ordonne une vérification des bases de données : des transactions récentes, effectuées sous un faux nom, pourraient bien prouver que quelqu’un tire les ficelles dans l’ombre.
À mesure que l’intrigue avance, la frontière entre folie et vérité se brouille. Boris est-il victime d’un esprit vengeur, ou d’une manipulation savamment orchestrée ? Les téléspectateurs se retrouvent pris dans un suspense psychologique captivant, où chaque indice semble contredire le précédent.
Dans les dernières minutes de l’épisode, le spectre d’Eliott revient une fois encore. Cette fois, dans le reflet d’une vitre, Boris le voit clairement. Il se fige, incapable de bouger. Le regard du “fantôme” est accusateur, presque vivant. “Tu sais ce que tu as fait”, murmure-t-il avant de disparaître. Boris s’effondre, à bout de forces. Le générique retentit sur son visage ravagé, entre peur, douleur et soulagement.
Cet épisode d’Un si grand soleil signe un tournant psychologique fort pour le personnage de Boris. Le fantôme d’Eliott devient le miroir de sa propre conscience, le symbole d’une vérité qu’il ne peut plus nier. Entre culpabilité, secrets enfouis et manipulation, l’intrigue atteint un sommet dramatique. Les spectateurs, eux, resteront suspendus à une seule question : Eliott est-il vraiment mort… ou vient-il de revenir pour régler ses comptes ?