ITC – Pénélope au bord du gouffre : l’heure de vérité pour Ninon (épisode du 11 décembre)
L’épisode du 11 décembre d’Ici tout commence s’ouvre dans une atmosphère électrique. L’Institut semble fonctionner comme d’habitude, mais sous cette tranquillité apparente se cache une tension discrète mais explosive. Pénélope n’a pas fermé l’œil de la nuit : depuis qu’elle a découvert ce que Ninon a fait, elle vit dans une spirale de doutes, de colère, et d’un profond dégoût mêlé à une loyauté qui se fissure de minute en minute.
Cette histoire, qui semblait au départ une simple maladresse, a désormais pris des proportions dangereuses. Ninon, persuadée de n’avoir causé que “quelques dégâts”, minimise encore son implication. Elle joue la carte de l’insouciance, prétendant que tout s’arrangera, comme si les conséquences n’étaient qu’une formalité à gérer plus tard. Mais Pénélope, elle, voit bien au-delà : elle comprend que le mensonge peut éclabousser tout le monde, et surtout, qu’elle-même pourrait être entraînée dans la chute si elle choisit de garder le silence.
es femmes, tôt le matin, est d’une tension palpable. Ninon essaie d’adopter un air amical, presque complice, comme si rien ne s’était passé. Mais Pénélope la regarde froidement. Ses mots sont mesurés, mais son regard parle pour elle : elle ne supporte plus de porter seule le poids de la vérité. La culpabilité la ronge, et l’idée d’être complice malgré elle la rend malade.
Peu à peu, on comprend que l’enjeu est bien plus grave qu’on l’imaginait. Ninon a couvert une erreur lourde, un geste qui aurait pu mettre en danger la réputation de l’Institut, voire celle d’un membre du personnel. Le genre de faute qui pourrait détruire une carrière ou provoquer un renvoi immédiat. Pour l’instant, personne ne sait ce qui s’est passé – sauf Pénélope.
Mais à mesure que la journée avance, les regards se tournent de plus en plus vers elles. Les élèves ne sont pas dupes : quelque chose cloche. Pénélope n’est plus la même, distante, nerveuse, prête à exploser au moindre mot mal placé. Ninon, au contraire, multiplie les sourires forcés, tentant de masquer l’angoisse qui commence à la rattraper. Elle sait que si Pénélope parle, c’est sa fin.
Entre deux cours, Pénélope croise Clotilde dans un couloir. La cheffe remarque immédiatement son trouble. Pénélope évite les questions, mais son malaise est trop visible. Cette simple interaction la déstabilise encore davantage : si Clotilde comprend qu’elle cache quelque chose, l’affaire pourrait remonter très vite et se retourner contre elle. Elle finit par s’enfuir sous prétexte de rejoindre un cours, mais son agitation ne fait qu’augmenter.
De son côté, Ninon réalise que Pénélope lui échappe. Elle tente de garder le contrôle, mais la peur la pousse à commettre erreur sur erreur. Elle va même jusqu’à menacer indirectement Pénélope, insinuant que si l’histoire sortait, toutes les deux seraient impliquées. Une manœuvre maladroite… et la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Pénélope, déjà au bord de la rupture, reçoit cette menace comme une trahison pure et simple. Elle comprend alors que Ninon n’a aucune intention d’assumer ses actes et qu’elle est prête à sacrifier n’importe qui pour sauver sa peau. Le dilemme moral se referme sur elle comme un piège : si elle dénonce Ninon, elle trahit une amie ; si elle ne dit rien, elle devient complice d’un acte qu’elle juge impardonnable.
À ce moment-là, le scénario bascule.
Un événement imprévu met le feu aux poudres : un professeur interroge Ninon sur une anomalie dans le travail qu’elle a rendu. Rien d’accusateur, mais suffisamment inquiet pour que Ninon perde son sang-froid. Pénélope assiste à la scène, tétanisée. Elle voit Ninon hésiter, bafouiller, puis mentir avec aplomb. Ce mensonge de trop déclenche quelque chose en elle : une sorte de déclic, brutal, libérateur mais terrifiant.
Plus tard, seule dans le parc de l’Institut, Pénélope vit une crise silencieuse. Elle pleure, tremble, hésite encore. La voix de sa conscience hurle. Elle se revoit lorsqu’elle est arrivée à l’Institut, pleine de promesses et d’espoir. Elle repense aux valeurs qu’on lui a inculquées : rigueur, honnêteté, solidarité. Aujourd’hui, elle a l’impression de trahir tout cela en se taisant. Elle finit par réaliser que Ninon l’a mise dans une position impossible.
C’est alors qu’un autre personnage entre en jeu : Hortense. Avec sa douceur habituelle et son instinct affûté, elle comprend en deux secondes que Pénélope traverse une tempête émotionnelle. Elle ne pose pas de questions directes, mais l’encourage à parler si quelque chose la ronge. Pour la première fois, Pénélope envisage l’idée de ne plus porter ce secret seule. Ce soutien, léger mais sincère, lui donne la force qui lui manquait.
Lorsque l’heure fatidique arrive, Pénélope se rend finalement dans le bureau de la direction. Son souffle est court, ses mains tremblantes, mais elle avance malgré tout. Devant la porte, elle hésite une dernière fois. Une dernière chance pour rebrousser chemin. Mais l’image de Ninon mentant encore et encore lui revient en mémoire. Elle ferme les yeux, frappe.
La caméra nous laisse sur ce suspense : va-t-elle tout révéler ? Va-t-elle protéger Ninon une ultime fois ? Ou dénoncer la vérité, quoi qu’il en coûte ?
Dans les secondes qui suivent, Ninon, alertée par un autre élève, se précipite vers le bureau, terrorisée à l’idée que Pénélope la trahisse. La confrontation entre les deux jeunes femmes, juste avant l’entrée de la direction, promet d’être explosive.
L’épisode se termine sur un plan serré des mains de Pénélope posées sur la poignée du bureau. Sa décision est prise. Mais laquelle ?