L’AVC de Carla : Rose et Bérénice sont anéanties, la fin est proche… Leur peine est immense. Voir le 1er commentaire

L’AVC de Carla : Rose et Bérénice sont anéanties, la fin est proche… Leur peine est immense (SPOILER – épisode en avance)

Le drame frappe de plein fouet l’Institut Auguste Armand. Dans cet épisode bouleversant, Ici tout commence plonge ses personnages dans un océan d’émotions et de détresse. Ce qui devait n’être qu’un simple malaise pour Carla tourne au cauchemar absolu. L’amour, la culpabilité et la peur s’entremêlent dans un déluge de larmes et de révélations. Les murs de l’Institut, témoins silencieux de tant de joies et de passions, résonnent désormais du choc de la tragédie : Carla a été victime d’un AVC.

Tout commence au lendemain du fiasco du mariage. Bérénice, dévastée, erre dans les couloirs, rongée par le remords. La scène de la veille ne cesse de la hanter : son refus d’épouser Carla, les cris, les larmes, puis le corps inerte de sa bien-aimée s’effondrant devant elle. Depuis, elle n’a pas fermé l’œil. Chaque image revient comme une gifle. Elle s’en veut terriblement, persuadée d’avoir précipité Carla dans cet état. Rose, elle aussi sous le choc, tente de garder contenance, mais son visage trahit l’inquiétude. Constance, restée auprès de Carla toute la nuit, apporte des nouvelles peu rassurantes : la jeune femme est dans un état critique, transférée d’urgence à l’hôpital d’Arles.

Les heures s’égrènent dans un silence pesant. L’annonce de l’AVC se répand comme une onde de choc à travers l’Institut. Les élèves, bouleversés, se rassemblent en petits groupes, incapables de trouver les mots. Certains se reprochent de ne pas avoir vu les signes avant-coureurs : la fatigue de Carla, ses maux de tête, son épuisement lors des préparatifs du mariage. D’autres, comme Jim ou Pénélope, refusent d’y croire. Comment une jeune femme aussi forte, aussi pleine de vie, a-t-elle pu être terrassée si brutalement ?

À l’hôpital, l’atmosphère est étouffante. Rose, assise près du lit de Carla, serre la main de la jeune femme, espérant un signe, un souffle, un battement de paupière. En face d’elle, Bérénice est effondrée. Les médecins ont expliqué la situation avec une froideur clinique : l’AVC a été sévère, les prochaines 48 heures seront décisives. Le moindre espoir semble suspendu à un fil. Le silence de Carla, son visage livide, font naître une peur viscérale. Bérénice murmure son prénom, implorant qu’elle se réveille, qu’elle lui pardonne, qu’elle lui redonne une chance. Mais Carla reste immobile, prisonnière de son corps.

Rose, en larmes, tente tant bien que mal de réconforter Bérénice, mais elle-même vacille. Elle repense à tout ce qu’elle a dit, à ses mots parfois trop durs, à ses jugements sur leur couple. La culpabilité la ronge, tout comme l’impuissance. Elle réalise que, derrière les disputes et les tensions, Carla a toujours cherché à exister, à se faire aimer pour ce qu’elle est. Et maintenant qu’elle est allongée, inconsciente, Rose mesure le vide immense que son absence crée déjà.

Pendant ce temps, à l’Institut, les cours sont suspendus. Teyssier, visiblement touché, fait une rare entorse à son intransigeance : il autorise chacun à s’absenter pour aller soutenir leurs amies. Même lui, habituellement si froid, ne peut cacher sa peine. Derrière ses mots durs, il éprouve une sincère affection pour ses élèves. “Carla est une battante, elle se relèvera”, affirme-t-il avec une conviction forcée. Mais son regard trahit une inquiétude qu’il tente désespérément de dissimuler.

Les heures passent, interminables. Les médecins multiplient les examens, les proches retiennent leur souffle. Le diagnostic est alarmant : les séquelles pourraient être importantes. Rose et Bérénice, dévastées, doivent envisager l’impensable — et chacune le vit à sa manière. Rose tente de se raccrocher à la raison, à la médecine, à la possibilité d’un miracle. Bérénice, elle, sombre peu à peu dans une détresse sans fond. Elle parle à Carla, lui raconte leurs souvenirs, leurs projets, leurs rires. Elle s’accuse, pleure, promet de réparer tout ce qu’elle a brisé. Son amour est à la fois sa force et son fardeau.

Un moment d’espoir survient lorsqu’une légère réaction est observée. Le doigt de Carla bouge, son cœur réagit aux paroles de Bérénice. Rose se lève d’un bond, persuadée qu’elle reprend conscience. Mais l’illusion ne dure que quelques secondes. L’espoir retombe aussitôt, brisé comme un verre fragile. Les médecins restent prudents. “Il est encore trop tôt pour dire quoi que ce soit”, expliquent-ils. La douleur devient insupportable.

Constance, de son côté, s’efforce de soutenir tout le monde. Elle devient le pilier, la voix rassurante dans la tempête. Pourtant, même elle peine à contenir ses émotions. Elle sait combien ces jeunes femmes se sont aimées, soutenues, construites ensemble. Voir leur histoire s’effondrer de manière si brutale la bouleverse profondément. Elle confie à Rose sa peur de voir Bérénice s’effondrer à son tour. “Elle ne tiendra pas si Carla ne s’en sort pas”, dit-elle, la voix tremblante.

Les souvenirs affluent, les regrets aussi. Rose se remémore les débuts de Carla à l’Institut, son tempérament de feu, sa manière de tout vivre à cent à l’heure. Elle repense aussi à leurs disputes, à cette volonté farouche de Carla d’être reconnue, respectée. “Elle a toujours voulu prouver qu’elle pouvait y arriver seule”, murmure Rose, le regard vide. Bérénice, de son côté, revoit leur première rencontre, leur premier baiser, les moments de complicité qui ont donné sens à sa vie. Le contraste avec le silence de l’hôpital est insoutenable.

La nuit tombe, lourde, pesante. À l’extérieur, la pluie se met à tomber doucement, comme pour accompagner les larmes de Rose et Bérénice. Dans la chambre, un dernier espoir subsiste : un battement de paupières, un souffle plus profond. Les médecins s’affairent, Constance serre la main de Rose. “Attendez… elle réagit !” murmure l’un d’eux. L’espoir renaît, fragile, incertain. Peut-être Carla entend-elle leurs voix ? Peut-être se bat-elle encore ?

Mais cet épisode ne promet aucune certitude. Le spectateur reste suspendu entre la peur et l’espoir, partagé entre la tragédie et la foi en un miracle. Rose et Bérénice, unies dans la douleur, comprennent qu’elles devront affronter ensemble ce que la vie leur impose. L’avenir est flou, incertain. Mais une chose est sûre : plus rien ne sera jamais comme avant.

Dans cet épisode déchirant, la série explore avec justesse la fragilité de la vie, la force des liens et la puissance de l’amour face à la mort. Carla se bat, Bérénice s’effondre, Rose résiste — trois femmes liées par un même chagrin, et une même espérance.