Un si grand soleil : Muriel ment depuis le début – Catherine perd son calme et lui ordonne de se dénoncer et de dire la vérité
Un si grand soleil : Muriel ment depuis le début – Catherine perd son calme et lui ordonne de se dénoncer et de dire la vérité
Dans cet épisode au sommet de la tension, Un si grand soleil plonge ses spectateurs dans une atmosphère de trahison, de culpabilité et de révélations inattendues. Les apparences s’effondrent une à une, les masques tombent, et le personnage de Muriel, longtemps perçu comme une femme droite et courageuse, se retrouve au centre d’un scandale qui menace de tout détruire. Ce que personne ne soupçonnait, c’est que Muriel mentait depuis le début. Une vérité explosive éclate enfin, entraînant Catherine dans une colère sans précédent.

Tout commence par une scène apparemment banale. Muriel tente de garder son calme, mais ses gestes trahissent une nervosité croissante. Elle fuit les regards, évite les questions, se réfugie dans le travail. Depuis plusieurs jours, un malaise plane autour d’elle, et ceux qui la côtoient sentent qu’elle cache quelque chose de grave. Catherine, sa collègue et amie de longue date, n’en peut plus de ce silence pesant. Elle veut comprendre. Et ce qu’elle va découvrir va la laisser sans voix.
L’affaire remonte à plusieurs semaines plus tôt, lorsqu’un incident mystérieux est survenu à l’hôpital où travaille Muriel. Un dossier médical falsifié, des signatures incohérentes, des résultats d’analyse truqués… tout pointait vers une faute grave. Mais faute de preuves, l’affaire avait été classée. Depuis, l’institution vivait dans un climat de tension, et le moindre faux pas risquait de tout faire exploser.
C’est Catherine, d’un tempérament rigoureux et intègre, qui finit par mettre le doigt sur une incohérence. En recoupant les informations, elle tombe sur un rapport oublié, une note interne rédigée par Muriel elle-même… dans laquelle les dates et les heures ne coïncident pas. Le doute n’est plus permis : Muriel a menti. Catherine, abasourdie, comprend qu’elle a couvert une collègue qu’elle croyait irréprochable.
Face à cette trahison, Catherine décide de confronter Muriel. La scène est tendue, presque étouffante. Les deux femmes se retrouvent dans la salle de repos, seules. Catherine, le regard dur, pose les questions que tout le monde se pose. Muriel tente d’esquiver, de détourner la conversation, mais la vérité s’impose peu à peu. Finalement, acculée, elle craque. Oui, elle a falsifié les documents. Oui, elle a menti à la direction. Et pire encore : elle l’a fait pour protéger quelqu’un.
Ce « quelqu’un », c’est Tomas, son fils. L’enfant, au cœur d’un dossier judiciaire complexe, aurait pu être séparé d’elle définitivement si certaines informations avaient été révélées. Muriel a alors pris une décision insensée : manipuler des preuves médicales pour éviter que son fils ne soit déclaré en danger. En voulant le protéger, elle a franchi la ligne rouge.
Catherine, bouleversée par cet aveu, oscille entre la compassion et la colère. Elle comprend les raisons de Muriel, mais refuse de cautionner un tel mensonge. Elle voit déjà les conséquences : la réputation de l’hôpital menacée, des vies mises en danger, et la confiance de toute une équipe trahie. « Tu dois te dénoncer, Muriel. Maintenant. » Les mots claquent comme une gifle. Muriel, en larmes, supplie son amie de ne pas la trahir. Mais Catherine, ferme, lui répond qu’elle ne peut pas se taire plus longtemps.
Ce face-à-face marque un tournant émotionnel. Muriel, acculée, tente de justifier ses choix. Elle raconte comment tout a commencé : une erreur administrative, un rapport qu’elle aurait pu corriger, mais qu’elle a préféré cacher. Puis le mensonge s’est étendu, jusqu’à devenir incontrôlable. Elle croyait pouvoir gérer la situation, mais le piège s’est refermé sur elle. Aujourd’hui, tout s’effondre.
Pendant ce temps, au commissariat, Alex et Élise reprennent l’enquête sur l’affaire du dossier falsifié. Des témoignages anonymes évoquent la responsabilité d’une employée interne, et le nom de Muriel commence à circuler. Le danger se rapproche. Catherine, en apprenant que la police est sur le point d’intervenir, implore Muriel de faire ce qu’il faut avant qu’il ne soit trop tard. Mais Muriel hésite, paralysée entre sa peur et son instinct de survie.
Le suspense atteint son paroxysme lorsque Catherine, à bout, décide de prendre les devants. Elle convoque Muriel dans son bureau et lui donne un ultimatum : soit elle se dénonce, soit Catherine révélera tout elle-même. La tension est palpable. Muriel, épuisée, craque une nouvelle fois. Elle avoue qu’elle n’a pas seulement menti pour Tomas… mais aussi pour couvrir une erreur médicale grave survenue un an plus tôt, impliquant un patient dont le décès avait été attribué à une cause naturelle. En réalité, il y avait eu négligence – et Muriel avait accepté de porter seule le poids de la faute pour protéger un supérieur hiérarchique influent.
Cette révélation fait l’effet d’une bombe. Catherine comprend alors qu’elle n’est pas seulement témoin d’un mensonge, mais d’un véritable scandale. Elle réalise aussi que Muriel, malgré ses fautes, a agi par loyauté et par peur, prisonnière d’un système où le silence vaut plus que la vérité. Déchirée, Catherine perd son calme pour la première fois. Elle hurle sa colère, ses regrets, sa déception : « Tu aurais pu me le dire, Muriel ! Tu aurais pu me faire confiance ! » Mais Muriel, en pleurs, ne trouve plus les mots.
Les minutes qui suivent sont d’une intensité rare. Catherine quitte la pièce, dévastée, pendant que Muriel s’effondre sur le sol, submergée par la honte. Dans un dernier élan de courage, elle décide enfin de se rendre à la police. La scène suivante la montre marchant seule dans les couloirs du commissariat, la tête haute mais le regard vide. Lorsqu’elle entre dans le bureau d’Élise, le silence est total. Elle prononce simplement : « C’est moi. J’ai menti. »
L’épisode se termine sur cette confession poignante. Catherine, à distance, assiste à l’arrestation de son amie. Elle sait qu’elle a fait le bon choix, mais la douleur est immense. Leurs chemins se séparent, brisés par la vérité. Tomas, de son côté, apprend la nouvelle et s’effondre dans les bras de Claire, qui lui promet de rester à ses côtés.
Dans les dernières secondes, un plan fixe montre Catherine seule, face à la mer, submergée par le doute. A-t-elle bien fait ? Ou a-t-elle condamné une femme déjà détruite par la vie ? Une question qui restera sans réponse…
Cet épisode d’Un si grand soleil mêle drame moral et émotion brute, explorant les limites de l’amour maternel, la loyauté et la responsabilité. Entre vérité, culpabilité et sacrifice, la série prouve une fois encore qu’elle sait jouer avec les émotions de ses spectateurs. Et dans ce tourbillon de mensonges et de vérités révélées, une certitude s’impose : à Montpellier, personne n’est jamais totalement innocent.