Un si grand soleil (spoiler) : Eliott pète les plombs, Charles menacé
Un si grand soleil (spoiler) : Eliott pète les plombs, Charles menacé
Montpellier s’embrase à nouveau dans un épisode d’une intensité rare, où les passions, les secrets et la vengeance se mêlent pour tout faire basculer. Eliott Faure, autrefois stratège redoutable, perd cette fois totalement le contrôle. Pris dans un engrenage qu’il a lui-même déclenché, il devient dangereux, imprévisible, presque incontrôlable. Et dans sa chute, c’est Charles qui se retrouve au cœur du cyclone, menacé par celui qu’il considérait comme un frère.
Tout commence par un malaise diffus. Eliott, déjà ébranlé par les récents événements, s’isole. Son entourage le sent nerveux, à fleur de peau. Ève tente bien de lui parler, mais son fils l’évite. Il prétend que tout va bien, qu’il gère la situation, alors que la vérité est tout autre : Eliott est au bord de l’explosion. Depuis qu’il a découvert la trahison de Charles, il n’a plus qu’une idée en tête — se venger, coûte que coûte.
Ce que personne ne soupçonne, c’est à quel point la colère d’Eliott est nourrie par la peur. Il sent que tout lui échappe : sa vie, ses relations, sa réputation. Les erreurs du passé le rattrapent, et il ne supporte plus d’être pris pour cible. Alors, dans un moment de folie, il commence à agir seul, sans réfléchir aux conséquences. Ses gestes deviennent brusques, ses décisions irrationnelles. L’homme calculateur qu’il était laisse place à un être blessé, guidé par l’instinct.
Charles, de son côté, est loin d’imaginer le danger qu’il court. Il croit encore pouvoir arranger les choses, réparer ce lien fragile avec Eliott. Mais autour de lui, tout le monde sent que la situation dégénère. Alix, inquiète, tente d’avertir Charles : “Tu ne devrais pas le provoquer en ce moment.” Mais le jeune homme refuse d’écouter. Il est convaincu qu’une discussion franche suffira à apaiser les tensions. Il se trompe lourdement.

Un soir, la confrontation a lieu. Dans un décor nocturne, tendu, Eliott retrouve Charles. Le ton monte très vite. Les mots deviennent des armes, les reproches pleuvent. Eliott hurle, accuse, reproche à Charles de l’avoir trahi, de l’avoir vendu pour sauver sa propre peau. Charles, abasourdi, tente de se défendre, de calmer le jeu. Mais rien n’y fait : Eliott n’écoute plus. Dans ses yeux, on ne lit plus que la rage et la douleur.
La scène tourne au drame. Dans un geste incontrôlé, Eliott s’empare d’un objet — un simple outil, une arme improvisée — et menace Charles. La tension est insoutenable. Charles, pétrifié, comprend que son ami n’est plus lui-même. “Tu vas tout gâcher, Eliott…”, lui souffle-t-il, la voix tremblante. Mais Eliott n’entend plus rien. Son monde s’est effondré, et il veut que quelqu’un paye.
Pendant ce temps, à Montpellier, les Faure vivent dans l’angoisse. Ève sent que quelque chose se trame. Elle a ce pressentiment terrible que son fils va commettre l’irréparable. Elle tente de le joindre, sans succès. Sa voix tremble, son regard se vide. Manu, inquiet lui aussi, décide d’agir. Il sait qu’Eliott est instable, et que s’il ne l’arrête pas à temps, il risque de détruire tout ce qu’il reste de sa vie.
Le lendemain, Becker et son équipe sont alertés. Une altercation violente aurait éclaté non loin de la marina. Les témoins parlent d’un jeune homme en crise, menaçant un autre avec une arme blanche. Becker comprend immédiatement qu’il s’agit d’Eliott. Pour lui, c’est une tragédie annoncée. Il envoie Élise sur place avec une équipe, espérant pouvoir éviter le pire.
Sur le terrain, la tension est à son comble. Charles, en état de choc, tente de calmer Eliott, tandis qu’Élise s’approche prudemment. Les mots résonnent dans la nuit : “Eliott, lâche ça… Tu n’es pas ce genre d’homme.” Mais Eliott, les yeux embués, crie qu’il en a assez, qu’il a tout perdu. Ses larmes se mêlent à la pluie, son visage trahit une détresse profonde. L’émotion est à son comble.
Finalement, dans un geste de désespoir, il finit par relâcher la pression. L’arme tombe. Charles, encore tremblant, s’effondre. Les policiers interviennent, et Eliott est arrêté, les mains tremblantes, le regard perdu. Aucun mot ne sort de sa bouche. Dans ses yeux, on lit à la fois la colère et la résignation. Il sait que cette fois, il est allé trop loin.
La suite est déchirante. Ève, effondrée, accourt au commissariat. En voyant son fils menotté, elle s’écroule. Elle sait qu’elle ne pourra plus le protéger. Becker, témoin de la scène, détourne le regard. Même lui, habitué aux drames, semble ébranlé par la détresse d’une mère impuissante. Charles, quant à lui, refuse de porter plainte. “C’était pas lui… pas vraiment.” Mais le mal est fait.
L’affaire secoue tout Montpellier. Les proches d’Eliott sont divisés : certains plaident la folie passagère, d’autres voient en lui un danger qu’il faut éloigner. Manu, dévasté, tente de plaider sa cause auprès de Becker, en vain. “La loi, c’est la loi”, tranche froidement le commissaire. Une fois encore, la justice et le cœur s’opposent.
Dans les jours qui suivent, Eliott reste enfermé dans le silence. Il ne parle à personne, même pas à sa mère. Il semble ailleurs, prisonnier de ses pensées. Ève, quant à elle, cherche à comprendre où tout a dérapé. Son amour maternel ne faiblit pas, mais la culpabilité la ronge : a-t-elle trop voulu le protéger ? L’a-t-elle étouffé à force d’amour ?
Charles, blessé mais vivant, porte lui aussi le poids de cette nuit. Il repense sans cesse à ce moment où tout aurait pu basculer. Il se demande s’il aurait pu sauver son ami avant qu’il ne sombre. Sa peur s’est transformée en tristesse. Malgré la colère, il garde au fond de lui une compassion sincère pour Eliott.
L’épisode se clôt sur une image forte : Eliott seul dans sa cellule, regardant à travers la petite fenêtre grillagée. La lumière du matin éclaire son visage marqué. On sent un mélange de honte, de douleur et de lucidité. Il sait qu’il a perdu bien plus qu’un ami. Dans le couloir, Ève observe en silence, les larmes aux yeux, impuissante face à la chute de son fils.
Ce nouvel épisode d’Un si grand soleil signe un tournant dramatique. Eliott, tiraillé entre rage et désespoir, franchit une limite qu’il ne pourra plus jamais effacer. La menace contre Charles, la douleur d’Ève, la fermeté de Becker : tout s’entremêle dans une tragédie humaine bouleversante. Le calme reviendra peut-être un jour à Montpellier… mais les cicatrices, elles, resteront à jamais.