« USGS – Dimitri entre la vie et la mort, Alix contre-attaque : l’épisode explosif du 11 décembre 2025 »
Le film s’ouvre dans une atmosphère suffocante, où le silence n’est brisé que par les battements précipités du cœur de Dimitri. Le spectateur découvre la scène dans un chaos visuel : un chemin isolé, de la poussière soulevée par le vent, et au milieu de tout cela, Dimitri, gisant au sol. Sa chemise est éventrée, sa blessure profonde, et son souffle court laisse présager l’ampleur du danger. La caméra tremble légèrement, comme pour souligner l’instabilité de cet instant où la vie ne tient plus qu’à un fil.
Le spectateur comprend vite qu’il ne s’agit pas d’un accident. Dimitri a été attaqué, et l’agresseur a pris soin de disparaître sans laisser de trace. Le film fait monter l’angoisse en s’attardant sur son visage, marqué par la douleur mais aussi par la volonté farouche de rester conscient. Malgré la souffrance insoutenable, Dimitri s’agrippe au sol, tente de ramper, d’appeler à l’aide, persuadé que s’il s’évanouit maintenant, c’en sera fini de lui.
À plusieurs kilomètres de là, Alix est loin d’imaginer l’état catastrophique dans lequel se trouve Dimitri. Pourtant, quelque chose en elle ne cesse de vibrer, comme un pressentiment douloureux. Elle tourne en rond, vérifie son téléphone, hésite à appeler, s’interrompt, recommence. Le film montre un personnage déchiré, partagé entre l’espoir et la crainte.
Lorsque la nouvelle tombe — Dimitri a été retrouvé grièvement blessé — le choc est brutal. Le visage d’Alix se fige, ses mains se crispent, et son souffle se coupe. L’annonce est filmée en gros plan, capturant chaque émotion brute : incompréhension, panique, culpabilité, rage. Elle se précipite à l’hôpital, le cœur au bord de l’explosion, persuadée que ce drame n’est pas un hasard.

Sur place, les médecins livrent un diagnostic inquiétant : la blessure est profonde, il a perdu énormément de sang, et même s’ils ont réussi à le stabiliser, les prochaines heures seront décisives. Dimitri est allongé, inconscient, branché à plusieurs appareils dont la régularité des bips résonne comme un compte à rebours. Alix reste à son chevet, incapable de détourner les yeux. Elle lui prend la main, la serre comme pour le ramener à elle. Sa voix tremble lorsqu’elle lui murmure qu’il doit revenir, qu’il n’a pas le droit d’abandonner maintenant.
Mais très vite, le chagrin laisse place à la lucidité. Alix comprend que derrière cette attaque se cache un nom déjà trop familier : Richard. Cet homme, qu’elle croyait seulement manipulateur, s’est révélé bien plus dangereux. Et si Dimitri a été pris pour cible, c’est parce qu’il s’est retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment, voulant la protéger. Le film montre en parallèle quelques flashs des dernières interactions entre Richard et Alix : un sourire narquois, une menace voilée, une tension électrique dissimulée sous une politesse glacée. À mesure que ces souvenirs remontent, la colère d’Alix devient un personnage à part entière.
La caméra la suit alors dans un long plan séquence, lorsqu’elle sort de l’hôpital, les yeux rougis mais brûlants de détermination. Elle n’a plus peur. Elle n’a plus rien à perdre. Quelque chose s’est brisé en elle… ou plutôt, quelque chose s’est réveillé. C’est là que se dessine le véritable tournant du film : Alix décide de contre-attaquer.
Elle rejoint Bernier, un allié inattendu mais indispensable, qui connaît Richard mieux que quiconque. Ensemble, ils élaborent un plan précis, méthodique, destiné à renverser l’homme qui a failli tuer Dimitri. Le film s’aventure alors dans un territoire plus stratégique, presque thriller, où chaque dialogue est chargé de sous-entendus. Les murs se resserrent autour d’Alix, mais elle ne recule pas. Au contraire, elle avance avec une maîtrise nouvelle.
Le plan repose sur un élément clé : forcer Richard à se trahir lui-même. Pour cela, Alix doit jouer un rôle qu’elle déteste mais maîtrise parfaitement : celui de la femme vulnérable qui se rend, qui abdique, qui cède à la pression. Elle sait qu’en se présentant à lui, le disque dur en main, elle peut le pousser à révéler ce qu’il cache. Pourtant, la moindre erreur serait fatale. Richard est imprévisible, violent, et surtout, il sait parfaitement retourner n’importe quelle situation à son avantage.
Le film prend alors une dimension presque cinématographique dans le cinéma, tant l’esthétique devient soignée : éclairages contrastés, musiques sourdes, tension crescendo. Alix répète mentalement chaque geste, chaque phrase, comme une actrice consciencieuse avant une scène décisive. Le plan qu’elle s’apprête à exécuter ne lui laisse aucun répit. Elle doit être froide, précise, imperturbable.
En parallèle, la caméra retourne régulièrement à l’hôpital, où Dimitri lutte pour sa vie. Son visage se crispe, son cœur s’emballe par intermittence. Une infirmière ajuste un perfuseur. Une alarme se déclenche. Claire arrive, essoufflée, panique en voyant les médecins intervenir. Le spectateur sent que tout est fragile, que chaque respiration de Dimitri est une victoire.
Puis vient le moment tant redouté : Alix et Richard face à face. La scène, d’une intensité brute, montre deux personnalités opposées dans un duel psychologique. Richard, sûr de lui, s’approche avec son sourire carnassier. Alix, impassible en apparence, cache une tempête intérieure. Les regards s’affrontent avant que les mots ne viennent.
Et c’est là que l’épisode se transforme. Richard commet une erreur. Minime, presque imperceptible, mais suffisante pour enclencher ce que Bernier et Alix attendaient. Une faille. Un aveu indirect. Une preuve morale. De quoi retourner la situation contre lui.
Le film se termine sur deux séquences croisées :
— Dimitri ouvre brièvement les yeux, comme un signe de résistance.
— Alix, sortant du rendez-vous, le visage encore secoué mais victorieux : elle sait qu’elle vient de sceller le destin de Richard.
Un souffle, une larme, une lueur : c’est ainsi que l’espoir renaît.