🎬 Demain nous appartient : Bart sauvé mais Augustin va plus loin, le coup fatal sous les yeux de Laurie. Voir le 1er commentaire

 


🎬 Demain nous appartient : Bart sauvé mais Augustin va plus loin, le coup fatal sous les yeux de Laurie. Voir le 1er commentaire

C’est un épisode qui glace le sang et laisse un goût amer de tragédie dans l’air de Sète. Ce soir, Demain nous appartient bascule dans l’irréversible. Alors qu’on pensait avoir tout vu après les aveux bouleversants de Laurie, le destin frappe encore plus fort. Bart échappe de peu à la mort, mais Augustin, consumé par la haine, franchit une ligne qu’il ne pourra plus jamais effacer. Sous les yeux impuissants de Laurie, le drame atteint son paroxysme. Ce n’est plus une histoire de vengeance : c’est une chute sans retour.

Depuis plusieurs jours, la tension monte autour de la villa des Vallorta. Bart, encore marqué par son agression, essaie de comprendre ce qui a bien pu pousser Augustin à une telle folie. Laurie, elle, vit dans la peur. Elle sait que son frère n’a plus rien à perdre. Sa dernière conversation avec lui résonne encore dans sa tête : « S’il me reste quelque chose, c’est toi. Et si je te perds, je détruis tout. » Une promesse devenue menace.

La journée commence pourtant dans un calme trompeur. Au Spoon, Bart tente de reprendre le travail. Il se veut fort, mais ses mains tremblent légèrement quand il prépare un café. Audrey remarque son trouble ; elle le rassure, lui conseille de tourner la page. Mais au fond, Bart sent que quelque chose se prépare. Il a ce pressentiment étrange que tout n’est pas fini. Et il a raison.

Car de l’autre côté de la ville, Augustin rôde. Son visage est fermé, ses yeux rougis. Il observe, guette, attend le bon moment. La police est à ses trousses, Aurore a ordonné de renforcer les patrouilles, mais Augustin semble insaisissable. C’est un fantôme, un esprit brisé, animé par une colère sans nom. Ce qu’il veut, ce n’est pas fuir. C’est frapper là où ça fera le plus mal.

Laurie, mise sous surveillance, supplie la police d’intervenir avant qu’il ne soit trop tard. « Je le connais, il ne s’arrêtera pas. » Mais personne ne peut prévoir ce qu’il s’apprête à faire. Elle se sent impuissante, piégée dans ses propres regrets. Elle a protégé Augustin trop longtemps, et maintenant, chaque minute qui passe la rapproche de la catastrophe.

Dans l’après-midi, Bart reçoit un message anonyme : « Rejoins-moi à la villa. On doit parler. » La signature est ambiguë, mais il reconnaît le style de Laurie. Sans réfléchir, il part, pensant pouvoir apaiser les tensions. Un mauvais pressentiment le traverse, mais la culpabilité le pousse à y aller.

À la villa, le silence règne. Les rideaux sont tirés, l’air est lourd. Bart avance prudemment, appelle Laurie, mais aucune réponse. Et soudain, une silhouette surgit derrière lui. Augustin. Le regard vide, la main crispée sur une arme.

— « Tu crois pouvoir tout effacer, Bart ? »
— « Je ne veux pas me battre, Augustin. »
— « Trop tard. Elle t’a choisi. Et moi, je n’ai plus rien. »

La confrontation est électrique. Bart tente de raisonner son agresseur, de lui parler de Laurie, de leur passé. Mais Augustin n’écoute plus. La douleur a laissé place à la rage pure. Il appuie sur la détente.

Un coup de feu retentit. Bart s’effondre.

Mais le destin en décide autrement. La balle l’a frôlé, touchant son épaule. Il est blessé, mais vivant. Augustin s’approche, prêt à en finir, lorsque la porte s’ouvre brusquement : Laurie hurle son nom.

— « Arrête ! Tu vas tout détruire ! »

Elle se précipite entre eux, s’interposant de toutes ses forces. La scène est d’une intensité rare : deux âmes brisées, un seul instant pour tout basculer. Augustin tremble, les yeux pleins de larmes, le canon encore levé.

— « Je t’ai tout donné, Laurie ! Et toi, tu le choisis, lui ! »
— « Non, je choisis la vie ! »

Mais Augustin n’entend plus. Son visage se déforme sous la douleur. En un éclair, il se retourne, pointe l’arme sur lui-même. Laurie pousse un cri, tente de l’en empêcher, mais trop tard. Le coup part.

Silence.

Le temps semble suspendu. L’écho du tir résonne dans la villa vide. Laurie tombe à genoux, tremblante, incapable de comprendre ce qu’il vient de se passer. Bart, ensanglanté, rampe jusqu’à elle, l’aide à se relever. Dans ses bras, Augustin gît, inerte.

Les secours arrivent quelques minutes plus tard. La police, choquée, constate l’ampleur du drame. Aurore détourne le regard, Martin reste figé. Personne ne parle. Laurie, effondrée, ne peut détacher ses yeux de son frère. Elle murmure, d’une voix brisée :
— « Je voulais le sauver… pas le perdre. »

Ce moment déchirant marque un tournant définitif dans Demain nous appartient. L’épisode, d’une intensité rare, explore les limites de l’amour fraternel, de la culpabilité et du pardon. On y retrouve toute la finesse psychologique qui fait la force de la série. Les dialogues sont sobres, mais chaque mot pèse une tonne.

La mise en scène, elle, accentue le drame : lumière crépusculaire, sons étouffés, caméra tremblante sur les visages. Le spectateur vit chaque seconde comme une chute au ralenti, incapable de détourner le regard.

À l’hôpital, Bart est sauvé de justesse. Les médecins le rassurent : sa blessure n’est pas mortelle. Mais psychologiquement, il est marqué à vie. Il revoit sans cesse cette scène, le regard d’Augustin avant le drame, la détresse de Laurie. Il comprend que cette histoire ne se résume pas à un tir accidentel, mais à des années de douleur et de silence accumulées.

Laurie, de son côté, refuse toute aide. Elle se mure dans le silence. Sa culpabilité est immense. Elle a aimé, protégé, menti — et aujourd’hui, elle paie le prix fort. Aurore tente de la soutenir, lui rappelle qu’elle n’est pas responsable, mais Laurie ne se pardonne pas.

Le dernier plan de l’épisode est d’une tristesse infinie. Laurie se rend seule sur la jetée, là où elle et son frère venaient jouer enfants. Le vent souffle fort. Elle s’assoit, sort une vieille photo d’eux, la regarde longuement, puis la laisse s’envoler dans les vagues.

Le générique retentit, laissant derrière lui une impression de vide, de fin de cycle. Augustin est mort, Bart est vivant, mais à quel prix ? Laurie, elle, n’est plus que l’ombre d’elle-même.

Ce Demain nous appartient du jour restera comme l’un des épisodes les plus poignants de la série. Une tragédie moderne où chaque choix mène à la perte, où la vérité n’apporte ni paix, ni rédemption.

Et tandis que la caméra s’éloigne sur la mer agitée, une question demeure, brûlante :
Jusqu’où peut-on aller par amour avant que cet amour ne devienne une arme ?