🎬 Ici tout commence : Carla trahie, s’effondre dans les bras de BĂ©rĂ©nice… pour la dernière fois
🎬 Ici tout commence : Carla trahie, s’effondre dans les bras de BĂ©rĂ©nice… pour la dernière fois
Le soleil se lève sur l’Institut Auguste Armand, mais cette journée qui s’annonce radieuse va tourner au drame. Dans les cuisines, les odeurs de vanille et de chocolat masquent mal une tension électrique. Les regards se croisent, les voix se baissent, et au milieu de cette atmosphère tendue, Carla avance, le cœur lourd, le pas hésitant. Ce matin, quelque chose en elle a changé. Elle le sent : plus rien ne sera jamais comme avant.
Depuis plusieurs jours, Carla pressent que quelque chose lui échappe. Les chuchotements dans les couloirs, les conversations qui s’interrompent à son passage, les silences lourds de Bérénice, sa plus proche confidente. Ce lien fusionnel, presque vital, s’effrite peu à peu. Une ombre s’est glissée entre elles, et Carla, instinctivement, comprend qu’elle va devoir affronter une vérité qu’elle n’est pas prête à entendre.
La journée commence par un cours de pâtisserie orchestré par Teyssier. Les élèves rivalisent de précision, de passion et de tension. Mais Carla, d’ordinaire si concentrée, multiplie les erreurs. Elle brûle son caramel, renverse une préparation. Teyssier la fusille du regard, cinglant :
— « Si ton cœur est ailleurs, quitte ma cuisine. »
Elle baisse les yeux, incapable de répondre. Dans un coin, Bérénice détourne le regard. Elle sait. Et ce silence en dit plus long qu’un aveu.

Tout remonte à la veille. Une conversation surprise, un message découvert par hasard sur le téléphone de Bérénice, et la certitude soudaine d’avoir été trahie. Ce secret, Carla le porte depuis la nuit dernière, sans oser le confronter. Mais à chaque minute, la douleur grandit, rongeant son courage.
À la pause, elle rejoint Bérénice dans le parc. Leurs pas s’accordent d’abord, comme autrefois, avant que tout ne déraille. Carla ne tient plus :
— « Dis-moi la vérité. »
Bérénice pâlit, tente d’esquiver. Mais Carla insiste, la voix tremblante :
— « C’est toi, n’est-ce pas ? C’est toi qui m’as trahie. »
Le silence s’abat. Puis un simple mot, un murmure à peine audible :
— « Oui. »
Le monde de Carla s’effondre. En un instant, tout ce qu’elle croyait solide se brise. Les souvenirs, les promesses, les regards échangés – tout devient mensonge. La trahison de Bérénice n’est pas seulement une blessure amicale, c’est un coup de couteau porté en plein cœur.
On apprend que Bérénice a révélé à Teyssier le projet secret de Carla : celui de présenter un dessert sous un autre nom, pour échapper à la pression de l’institut et prouver sa valeur sans étiquette. Un geste de rébellion, mais aussi d’orgueil. Et Bérénice, croyant bien faire, a tout avoué, espérant la sauver d’elle-même.
Mais Carla ne voit qu’une chose : la trahison.
— « Tu n’avais pas le droit. Pas toi. »
Les mots claquent, tranchants. Bérénice pleure, tente de s’expliquer, mais Carla recule, brisée.
La suite de l’épisode s’étire comme une lente agonie. Carla erre dans les couloirs, hantée par des souvenirs heureux. Chaque coin de l’Institut lui rappelle Bérénice : leurs fous rires en cuisine, leurs confidences, cette complicité qui semblait indestructible. Tout lui revient, comme une blessure qui s’ouvre à nouveau.
Dans une salle vide, elle retrouve le carnet qu’elles partageaient, rempli de recettes et de rêves. Les pages sont tachées de sucre et d’encre. Elle y lit les mots de Bérénice : “On se relèvera toujours ensemble.” Un sanglot lui échappe.
Pendant ce temps, les autres élèves remarquent son absence. Billie s’inquiète, Souleymane tente de la joindre, sans succès. Teyssier, lui, reste implacable :
— « Si elle veut fuir, qu’elle parte. L’Institut n’a pas besoin de faibles. »
Mais son regard trahit une ombre d’inquiétude.
La tension monte jusqu’à la scène du soir. Bérénice finit par la retrouver dans la serre, là où tout avait commencé entre elles. Carla est là , immobile, le visage baigné par la lumière du crépuscule. Entre elles, un silence presque sacré.
— « Pourquoi tu m’as fait ça ? » demande Carla, la voix à peine audible.
Bérénice s’approche, les larmes aux yeux.
— « Parce que je t’aime trop pour te voir te détruire. »
Mais ces mots, loin de la consoler, la brisent davantage.
Carla secoue la tête, recule, puis s’effondre. Bérénice la rattrape, la serre contre elle. Leurs corps tremblent. Le temps semble suspendu. C’est une étreinte à la fois d’amour et d’adieu.
C’est là que le titre de l’épisode prend tout son sens : “pour la dernière fois.”
Car ce câlin, cet instant suspendu, sera le dernier. Carla, en larmes, comprend qu’elle ne pourra plus jamais faire confiance à celle qu’elle considérait comme sa moitié. Le lien est rompu. Bérénice, désespérée, tente une dernière fois :
— « Laisse-moi t’expliquer, je t’en supplie… »
Mais Carla se dégage, le regard dur :
— « C’est fini. »
La scène est d’une intensité bouleversante. La caméra s’attarde sur leurs visages, deux cœurs brisés qui ne battent plus à l’unisson. Les larmes se mêlent aux mots qu’on n’osera plus dire.
La nuit tombe sur l’Institut. Dans le dortoir, Carla fait sa valise. Une par une, elle range ses affaires, comme on referme un chapitre. Sur son lit, une photo d’elles deux glisse au sol. Elle la regarde, hésite, puis la déchire.
Au petit matin, elle quitte l’école sans un mot. Bérénice la voit partir de loin, impuissante. Le vent soulève une mèche de ses cheveux, comme un dernier geste du destin.
Dans les cuisines, Teyssier découvre un mot posé sur le plan de travail : “Je ne veux plus jouer à ce jeu. La cuisine m’a appris à aimer, mais aussi à perdre.”
Le dernier plan montre Carla marchant seule sur le chemin de l’Institut, son sac sur l’épaule, les yeux embués de larmes. En fond, la voix de Bérénice résonne comme un écho :
“Je n’ai jamais voulu te faire du mal.”
Mais c’est trop tard.
Ce jour-là , à l’Institut Auguste Armand, ce n’est pas seulement une amitié qui se termine. C’est une part de lumière qui s’éteint. Et pour Bérénice, la culpabilité sera un fardeau qu’aucune recette ne pourra effacer.
Car parfois, dans la cuisine comme dans la vie, la brĂ»lure ne vient pas du feu… mais de la trahison.